Le surfeur français, Jérémy Florès, a été débouté de sa plainte pour diffamation, contre Sea Shepherd France, après la polémique autour des attaques mortelles de requins à La Réunion.
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La justice a débouté le surfeur français Jérémy Florès de sa plainte en diffamation, contre Sea Shepherd France et son fondateur, Paul Watson.
En février dernier, après une nouvelle attaque mortelle de requins à La Réunion et la prise de position de Jérémy Florès, Paul Watson signait un édito dans lequel il reprochait au champion de surf d'utiliser sa notoriété pour défendre l'abattage des requins, et à l'Etat français de le financer avec de l'argent public et ainsi "d'être complices des circonstances liées aux attaques de requins dont certaines ont été mortelles". Sea Shepherd cite certains scientifiques dénonçant la dangerosité de cette pêche, alors que le bon sens voudrait que l'on évite d'appâter les grands prédateurs aux abords des zones de baignade.
Jérémy Florès réclamait 70.000 € (8,3 millions de Fcp) pour "atteinte à son honneur". Débouté par le tribunal, il devra en outre verser 1.000 € (119.000 Fcp) de dommages et intérêts à Sea Shepherd France.
Pour Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France : "Il est temps que l'on mette en oeuvre de vraies solutions, plus on perd de temps avec des mesures archaïques et contre-productives, plus nombreux seront les hommes et les requins qui le paieront de leur vie."
Pour Sea Shepherd, pour résoudre les attaques de requins à La Réunion, il faut "un retour à l'équilibre des récifs, l'arrêt du braconnage dans la Réserve marine, une amélioration de l'urbanisation et de l'évacuation des eaux usées, et surtout...un changement des mentalités."
En février dernier, après une nouvelle attaque mortelle de requins à La Réunion et la prise de position de Jérémy Florès, Paul Watson signait un édito dans lequel il reprochait au champion de surf d'utiliser sa notoriété pour défendre l'abattage des requins, et à l'Etat français de le financer avec de l'argent public et ainsi "d'être complices des circonstances liées aux attaques de requins dont certaines ont été mortelles". Sea Shepherd cite certains scientifiques dénonçant la dangerosité de cette pêche, alors que le bon sens voudrait que l'on évite d'appâter les grands prédateurs aux abords des zones de baignade.
Jérémy Florès réclamait 70.000 € (8,3 millions de Fcp) pour "atteinte à son honneur". Débouté par le tribunal, il devra en outre verser 1.000 € (119.000 Fcp) de dommages et intérêts à Sea Shepherd France.
Pour Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France : "Il est temps que l'on mette en oeuvre de vraies solutions, plus on perd de temps avec des mesures archaïques et contre-productives, plus nombreux seront les hommes et les requins qui le paieront de leur vie."
Pour Sea Shepherd, pour résoudre les attaques de requins à La Réunion, il faut "un retour à l'équilibre des récifs, l'arrêt du braconnage dans la Réserve marine, une amélioration de l'urbanisation et de l'évacuation des eaux usées, et surtout...un changement des mentalités."