Dès vendredi 23 juillet, les JO seront en direct et en exclusivité sur Polynésie la 1ère
- à 4h (en différé) pour la Cérémonie d’ouverture
- à 12h20 puis à 23h pour les directs
L’accent sera mis sur la discipline phare pour tous les Polynésiens, le Surf !
Dès le 25 juillet, la compétition démarrera sur la plage de Tsurigasaki au Japon. Dans l’équipe française, chez les femmes c’est Pauline Ado, le Tahitien Michel Bourez et le Réunionnais Jérémy Flores, qui défendront les couleurs de la Nation.
Prévue pour durer 4 jours, elle s’étalera du 24 juillet au 1er août, avec d’éventuelles périodes d’attente, communément appelées « Waiting Period ».
Tous les sports seront retransmis, commentés, ou avec son d’ambiance sur le site France.tv.
Polynésie la 1ère, la Chaîne des Jeux Olympiques !
Une équipe de Polynésie la 1ère fera partie du dispositif de couverture des Jeux Olympiques mis en place par France Télévisions. Celle-ci tournera et produira des reportages dédiés au « pool » du réseau national et s’attachera à mettre l’accent sur les athlètes ultramarins.
Après un report en 2020 en raison de la pandémie mondiale de Covid-19, les Jeux Olympiques de Tokyo auront bel et bien lieu du 23 juillet au 8 août 2021. Après 1964, ce sera seulement la deuxième fois que la compétition est organisée sur le territoire nippon. Malgré les réticences d’une majorité de la population japonaise, le comité international olympique maintient l’organisation de l’événement, mais dans des conditions très strictes, aussi bien pour les athlètes que pour les journalistes et le personnel gravitant autour de l’événement. Chose exceptionnelle : il n’y aura pas de spectateurs étrangers dans les stades.
Une « bulle média » tout au long des JO
« C’est un honneur de participer à cette aventure […] être au cœur de cet événement et d’avoir la chance de relayer le parcours et les émotions de tous ces grands athlètes » confie Heidi Yieng Kow, journaliste au sein de Polynésie La 1ère.
Certes, le contexte sanitaire oblige les journalistes à revoir le modèle de couverture des Jeux Olympiques. « Nous ne pourrons pas aller au contact de la population japonaise et nos échanges avec les sportifs que nous suivrons seront très limités, mais c’est quand même les JO. C’est peut-être une fois dans une vie » sourit Maruki Dury, journaliste de Polynésie La 1ère.
Même si les accès à la zone mixte de la place du village olympique seront restreints, le défi des équipes du pôle outremer, et plus généralement du réseau national France Télévisions, sera de ne rien manquer des performances des athlètes français, et notamment des ultramarins.
Suivre Michel Bourez et la grande première du surf
Le surf est l'un des cinq sports supplémentaires proposés par le Comité d'organisation de Tokyo 2020 afin d'intégrer des épreuves et des activités plus jeunes et plus dynamiques dans le programme olympique.
En préambule de Paris 2024 où la vague de Teahupoo sera exposée aux yeux du monde, le beach break de Tsurigasaki baptisera le surf comme discipline olympique.
Etant lui-même passionné de surf, Heiarii Prunier, le troisième élément de la Team Tokyo 2021, aborde cette mission avec une grande motivation : « C’est le Graal d’être athlète olympique et être témoin de ces émotions, c’est fabuleux. […] d’assister à cette première historique pour le surf et se dire que la prochaine, ce sera à Teahupoo, chez nous : ça nous motive tous ! ».
Le savoir-faire sur la couverture express des compétitions de surf et sportives en général de ces trois salariés, a forcément pesé dans la composition des équipes de France Télévisions dédiées aux JO de Tokyo 2021.
La priorité de la sécurité sanitaire
Mais ce déplacement ne sera pas un long fleuve tranquille pour Heidi, Maruki et Heiarii. Avant de travailler sur la couverture des Jeux Olympiques au cœur de l’action, pour arriver sur place il faudra s’armer de patience. Les liaisons entre Tahiti et le Japon étant toujours suspendues, les trois Polynésiens devront d’abord partir pour Paris aux alentours du 11 juillet rejoindre les équipes du pôle outremer.
Dans la capitale française, dans un délai de 96 heures, ils se feront testés deux fois sur deux jours distincts avant leur départ le 17 juillet pour Tokyo avec l’ensemble des équipes.
À l’arrivée dans la mégalopole nipponne, ils seront isolés durant les trois premiers jours et testés quotidiennement : « ça va piquer le nez » ironise Heiarii Prunier. Ce n’est qu’après avoir respecté ce protocole que le travail concret débutera, tout en respectant scrupuleusement le dispositif sanitaire. Inutile de préciser que le vaccin est fortement recommandé pour ce type de mission à l’étranger, dans le contexte mondial actuel.