Justin Arapari, réélu quatre fois président de l'Assemblée, est décédé ce mercredi 6 mai, à l'âge de 72 ans, des suites d'une longue maladie.
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Justin Arapari avait 72 ans. Il a été emporté ce mercredi 6 mai par la maladie.
Il avait été un pilier du Tahoeraa Huiraatira et proche de Gaston Flosse. Vice-président du parti orange et considéré comme l’un des plus fidèles lieutenants de Gaston Flosse, Justin Arapari a aussi été maire délégué de Mahaena en 1989.
Il fut réélu quatre fois président de l'Assemblée de Polynésie de 1996 à 2004.
Mais il finit par entrer en conflit avec Gaston Flosse. En mars 2001, il annonça qu’il conduirait une liste dissidente du Tahoera’a. Il fondit également un nouveau parti, Manahune, sans plus de succès.
Une longue carrière politique marquée par des déboires judiciaires. Condamné pour abus de biens sociaux et ingérence dans ses activités de directeur de la SETIL et dans l’affaire des emplois fictifs de la Présidence. Dans cette dernière affaire, Justin Arapari, alors président de l’Assemblée, avait été condamné à payer à l’Assemblée 91,6 millions de francs, solidairement avec d’autres agents de l’Assemblée.
Justin Arapari fut mis en examen également dans le cadre de ses fonctions à l’OPT pour prise illégale d’intérêts en septembre 1999. En novembre 2003, il fut jugé pour favoritisme lors des travaux d’agrandissement de l’APF.
Justin Arapari était aussi très investi dans l'Eglise protestante et dans le club sportif de Mahaena, l’AS Toanui.
Il avait été un pilier du Tahoeraa Huiraatira et proche de Gaston Flosse. Vice-président du parti orange et considéré comme l’un des plus fidèles lieutenants de Gaston Flosse, Justin Arapari a aussi été maire délégué de Mahaena en 1989.
Il fut réélu quatre fois président de l'Assemblée de Polynésie de 1996 à 2004.
Mais il finit par entrer en conflit avec Gaston Flosse. En mars 2001, il annonça qu’il conduirait une liste dissidente du Tahoera’a. Il fondit également un nouveau parti, Manahune, sans plus de succès.
Une longue carrière politique marquée par des déboires judiciaires. Condamné pour abus de biens sociaux et ingérence dans ses activités de directeur de la SETIL et dans l’affaire des emplois fictifs de la Présidence. Dans cette dernière affaire, Justin Arapari, alors président de l’Assemblée, avait été condamné à payer à l’Assemblée 91,6 millions de francs, solidairement avec d’autres agents de l’Assemblée.
Justin Arapari fut mis en examen également dans le cadre de ses fonctions à l’OPT pour prise illégale d’intérêts en septembre 1999. En novembre 2003, il fut jugé pour favoritisme lors des travaux d’agrandissement de l’APF.
Justin Arapari était aussi très investi dans l'Eglise protestante et dans le club sportif de Mahaena, l’AS Toanui.