Pas favorable au report de l’obligation vaccinale, le Medef dénonce l’incertitude économique dans laquelle les entreprises polynésiennes continuent d’être plongées, car soumises à l’éventualité d’un confinement. "L'ensemble des pays du monde, la France en particulier, ont fait de l'obligation vaccinale, et du taux de couverture de vaccination, les conditions de sortie de crise, puisque ça permettra la libre circulation, le retour à une vie quasi-normale", explique Frédéric Dock, patron du Medef.
Le collectif Te reo mana o te Nunaa n’est pas non plus favorable au report de l’obligation vaccinale. Il demande purement et simplement l’annulation de la loi, car il ne fait pas confiance à ce vaccin. "En pleine pandémie, il faut d'abord soigner la maladie, avant de pouvoir faire vacciner la population. Et encore, il faut le faire avec des vaccins qui ont été largement et suffisamment testés, pour que le corps humain puisse justement être en symbiose avec ce traitement", se justifie Branda Hoffmann, leader du collectif "Te reo mana o te nuna'a".
Le représentant du Medef rajoute que de nombreuses entreprises ont contracté un PGE ou prêt garanti par l’État. Une contrainte financière énorme dans une période incertaine. "Aujourd'hui, le PGE va se rembourser sur 4 ans, on a demandé à ce que cette durée soit prolongée, au minimum le double. En espérant même 10 ans de remboursement. Pour l'instant, on n'a pas de retour, on a relancé plusieurs fois le gouvernement. On espère être entendus, parce que rembourser 25 % de son chiffre d'affaires, c'est quelque chose de quasiment impossible", ajoute Frédéric Dock.
Reprise incertaine
La reprise économique est pour l'heure incertaine, même si l’envie très claire de la population de circuler et de consommer est là.
Le collectif annonce une nouvelle manifestation à partir du stade Willy Bambridge ce samedi à 7h.