"L’ordre et la morale" relate la sanglante prise d'otage d'avril 1988 en Nouvelle-Calédonie. Un sujet tellement sensible que le tournage a été délocalisé en Polynésie et notamment à Anaa. Aujourd’hui, il ne reste que très peu de traces du tournage du film.
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Six années sont passées depuis le tournage de "L’ordre et la morale", le film de Mathieu Kassovitz. A l’image du village reconstitué de Gossana, il ne reste plus rien du tournage si ce n’est la réplique de la gendarmerie d’Ouvea, que Célestine et Tobias sont fiers de nous présenter.
Ils avaient adressé un courrier à la production pour garder ces bâtisses, mais en contre partie, ils n’ont perçu aucune rémunération pour les trois jours qui ont été nécessaires pour mettre en boite la scène de l’attaque de la gendarmerie d’Ouvea.
Une manne financière incontestable pourtant, car si Célestine et Tobias n’en ont pas profité, près de 90 % de la population de l’atoll en a bénéficié. Beaucoup se souviennent, hors caméra, du rôle qu’ils ont tenu . À l’image de Vairea, c’est dans la cuisine de ses parents que la scène des négociations entre Mathieu Kassovitz, alias le capitaine Legorgus et l’un des dirigeants Kanak, Massoro, a eue lieu. Une cuisine transformée pour l’occasion en salon de bar cosy, avec aux murs des affiches de l’époque des faits, qu’elle garde désormais précieusement.
Autre rescapé du tournage la figurine taille réelle de l’hélicoptère de l’armée, construite en bois, celle-ci résiste de moins en moins à l’assaut du temps.
Ils avaient adressé un courrier à la production pour garder ces bâtisses, mais en contre partie, ils n’ont perçu aucune rémunération pour les trois jours qui ont été nécessaires pour mettre en boite la scène de l’attaque de la gendarmerie d’Ouvea.
Une manne financière incontestable pourtant, car si Célestine et Tobias n’en ont pas profité, près de 90 % de la population de l’atoll en a bénéficié. Beaucoup se souviennent, hors caméra, du rôle qu’ils ont tenu . À l’image de Vairea, c’est dans la cuisine de ses parents que la scène des négociations entre Mathieu Kassovitz, alias le capitaine Legorgus et l’un des dirigeants Kanak, Massoro, a eue lieu. Une cuisine transformée pour l’occasion en salon de bar cosy, avec aux murs des affiches de l’époque des faits, qu’elle garde désormais précieusement.
Autre rescapé du tournage la figurine taille réelle de l’hélicoptère de l’armée, construite en bois, celle-ci résiste de moins en moins à l’assaut du temps.