La deuxième session des assises de l'année débute mardi 24 mai au palais de justice de Papeete. Plusieurs affaires de viols et une affaire de violences ayant entraîné la mort seront notamment jugées.
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Les jurés se pencheront d’abord sur une agression qui remonte à 2012, celle de Paul Ley, un septuagénaire tabassé chez lui par cinq hommes. Ces derniers s’étaient introduits chez lui pour le cambrioler et l’avaient violemment frappé et laissé pour mort. Le vieil homme était décédé huit mois plus tard…
Les agresseurs sont aujourd’hui poursuivis pour « vol avec violences ayant entraîné la mort » mais les faits pourraient être requalifiés. En effet, Papy Ley était déjà très fragile et revenait d’une hospitalisation au moment de son agression. Décédé huit mois après ces faits sordides, « l’infirmité permanente » pourrait être retenue. La peine encourue serait alors réduite à 15 ans de prison.
Dans ce dossier, trois prévenus comparaîtront car les deux autres, mineurs au moment des faits, ont été jugés et condamnés à six et quatre ans de prison par le tribunal pour enfants.
Quatre autres affaires seront jugées par la cour d’assises ordinaire et deux autres par la cour d’assises d’appel dont les meurtres d’une mère et de sa fille à Tubuai en mai 2013. Ce double meurtre avait marqué les esprits et le fils, condamné en première instance à 30 ans de réclusion criminelle, n’a jamais réussi à expliquer son geste.
Les agresseurs sont aujourd’hui poursuivis pour « vol avec violences ayant entraîné la mort » mais les faits pourraient être requalifiés. En effet, Papy Ley était déjà très fragile et revenait d’une hospitalisation au moment de son agression. Décédé huit mois après ces faits sordides, « l’infirmité permanente » pourrait être retenue. La peine encourue serait alors réduite à 15 ans de prison.
Dans ce dossier, trois prévenus comparaîtront car les deux autres, mineurs au moment des faits, ont été jugés et condamnés à six et quatre ans de prison par le tribunal pour enfants.
Quatre autres affaires seront jugées par la cour d’assises ordinaire et deux autres par la cour d’assises d’appel dont les meurtres d’une mère et de sa fille à Tubuai en mai 2013. Ce double meurtre avait marqué les esprits et le fils, condamné en première instance à 30 ans de réclusion criminelle, n’a jamais réussi à expliquer son geste.