La Société Polynésienne des Auteurs Compositeurs et Editeurs de Musique a été placée en liquidation judiciaire en 2013. Dirigée par Luc Faatau, des dizaines d'artistes polynésiens n'avaient jamais touché leurs droits d'auteur. Itinéraire de cet ancien directeur revenu à la politique.
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Créée en 1978, la SPACEM avait pour mission de percevoir, en Polynésie française, les droits d'auteur, localement, mais aussi à l'international, par le biais de la SACEM (Société des Auteurs Compositeurs et Editeurs de Musique) représentées par 114 sociétés d'auteurs étrangères de 90 pays. Problème, la plupart des artistes polynésiens n'ont jamais touché 1 Fcp de la part de la SPACEM, dirigée par Luc Faatau. En revanche, chacun d'entre eux devait bien s'acquitter des frais de timbres pour sortir un CD.
De 2001 à 2009, la SACEM verse pourtant 242 millions de F à la SPACEM.
En 2005, Luc Faatau entre déjà dans un gouvernement : il est nommé ministre des affaires foncières de Gaston Tong Sang, tout en conservant son poste à la SPACEM.
En 2011, la SACEM rompt ses accords avec la SPACEM, après 33 ans de collaboration. Une soixantaine d'artistes locaux s'inscrivent alors à la SACEM pour toucher leurs droits d'auteurs.
En 2012, la Confédération Internationale des Sociétés d´Auteurs et Compositeurs (CISAC) exclut la SPACEM « pour manquements à la législation et aux statuts de l’organisation »
En 2013, la SPACEM est mise en liquidation judiciaire, suite à ces dysfonctionnements importants.
Depuis, Luc Faatau a été chargé de mission pour la revalorisation du patrimoine pour le Pays. En charge surtout des expulsions sur des terrains domaniaux.
En juillet 2016, il tente déjà un retour en politique et tente d'être le candidat Tapura dans la troisième circonscription (Faa’a, Punaauia et les îles Sous-le-Vent).
Mais, pour le Président Edouard Fritch, " le passé judiciaire de Luc Faatau fait partie du passé. Ce qui m'intéresse aujourd'hui, ce sont ses connaissances sur les archipels et le domaine public".
Luc Faatau est également Président du Club d'Arue Va'a.
De 2001 à 2009, la SACEM verse pourtant 242 millions de F à la SPACEM.
En 2005, Luc Faatau entre déjà dans un gouvernement : il est nommé ministre des affaires foncières de Gaston Tong Sang, tout en conservant son poste à la SPACEM.
En 2011, la SACEM rompt ses accords avec la SPACEM, après 33 ans de collaboration. Une soixantaine d'artistes locaux s'inscrivent alors à la SACEM pour toucher leurs droits d'auteurs.
En 2012, la Confédération Internationale des Sociétés d´Auteurs et Compositeurs (CISAC) exclut la SPACEM « pour manquements à la législation et aux statuts de l’organisation »
En 2013, la SPACEM est mise en liquidation judiciaire, suite à ces dysfonctionnements importants.
Depuis, Luc Faatau a été chargé de mission pour la revalorisation du patrimoine pour le Pays. En charge surtout des expulsions sur des terrains domaniaux.
En juillet 2016, il tente déjà un retour en politique et tente d'être le candidat Tapura dans la troisième circonscription (Faa’a, Punaauia et les îles Sous-le-Vent).
Mais, pour le Président Edouard Fritch, " le passé judiciaire de Luc Faatau fait partie du passé. Ce qui m'intéresse aujourd'hui, ce sont ses connaissances sur les archipels et le domaine public".
Luc Faatau est également Président du Club d'Arue Va'a.