Perdus pendant 4 jours dans les montagnes de Hiva Oa, l'un des rescapés témoigne. Il raconte comment ils se sont perdus et n'ont jamais pu rejoindre les sentiers balisés, toujours bloqués par des falaises ou des cascades infranchissables.
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Ils ont été retrouvés sains et saufs dans la soirée de mercredi 4 septembre, par l'hélicoptère de l'armée, épuisés et déshydratés. Partis le dimanche 1er septembre, mal équipés et avec une seule bouteille d'eau, les trois hommes se sont perdus pendant 4 jours dans la montagne de Hiva Oa (Marquises).
L'un des rescapés, Théo Brigardis, raconte : "On nous avait dit qu'il y avait un petit chemin pour rentrer jusqu'au village [de Hanamenu à Atuona ndlr] pendant 6 ou 7h de marche. On est partis, surpris dans la soirée par mal de nuages. On a donc décidé de dévier de notre chemin pour aller chercher de l'eau à la rivière et faire un petit feu et, à partir de ce moment-là, ça a été un peu castastrophe. Plutôt que de retourner sur nos pas, comme on avait dévalé des pentes, on a voulu continuer un peu vers la mer. On était dans des canyons, on n'arrivait plus du tout à passer et plus du tout à marcher. On a dû se reposer, refaire un camp et refaire du feu. A ce moment-là, on n'avait plus de briquet non plus. Le lendemain matin [mardi matin ndlr], on est repartis. On a voulu remonter la rivière qu'on avait prise, remonter une colline...mais les genoux ne suivaient plus...Et comme on n'avait plus de briquet, on est retournés à notre camp, comme on avait fait un gros feu, pour retrouver un petit peu de cendres de notre feu. Le lendemain [mercredi matin ndlr], on est repartis pour explorer vers le bas et essayer de redescendre jusqu'à la mer. Pareil, on est tombés sur des cascades, on a dû gravir les montagnes à chaque fois pour repasser les cascades et on n'y arrivait pas du tout, jusqu'à arriver dans des falaises et être complètement bloqués. Donc, on a encore rebroussé chemin. On s'est dits qu'on n'arriverait jamais à regagner le village et on s'est mis un peu plus en mode 'survie', à faire un gros feu en se disant qu'il y aurait peut-être un hélicoptère qui allait venir nous chercher. Et là, le soir-même, vers 18h-19h, juste après la nuit tombée, on a entendu le bruit de l'hélicoptère. On a fait des signaux de feu. On a vu passer l'hélicoptère une première fois, une deuxième fois...Et s'arrêter au-dessus de nous et on savait que c'était pour nous et que c'était la fin de notre calvaire."
L'un des rescapés, Théo Brigardis, raconte : "On nous avait dit qu'il y avait un petit chemin pour rentrer jusqu'au village [de Hanamenu à Atuona ndlr] pendant 6 ou 7h de marche. On est partis, surpris dans la soirée par mal de nuages. On a donc décidé de dévier de notre chemin pour aller chercher de l'eau à la rivière et faire un petit feu et, à partir de ce moment-là, ça a été un peu castastrophe. Plutôt que de retourner sur nos pas, comme on avait dévalé des pentes, on a voulu continuer un peu vers la mer. On était dans des canyons, on n'arrivait plus du tout à passer et plus du tout à marcher. On a dû se reposer, refaire un camp et refaire du feu. A ce moment-là, on n'avait plus de briquet non plus. Le lendemain matin [mardi matin ndlr], on est repartis. On a voulu remonter la rivière qu'on avait prise, remonter une colline...mais les genoux ne suivaient plus...Et comme on n'avait plus de briquet, on est retournés à notre camp, comme on avait fait un gros feu, pour retrouver un petit peu de cendres de notre feu. Le lendemain [mercredi matin ndlr], on est repartis pour explorer vers le bas et essayer de redescendre jusqu'à la mer. Pareil, on est tombés sur des cascades, on a dû gravir les montagnes à chaque fois pour repasser les cascades et on n'y arrivait pas du tout, jusqu'à arriver dans des falaises et être complètement bloqués. Donc, on a encore rebroussé chemin. On s'est dits qu'on n'arriverait jamais à regagner le village et on s'est mis un peu plus en mode 'survie', à faire un gros feu en se disant qu'il y aurait peut-être un hélicoptère qui allait venir nous chercher. Et là, le soir-même, vers 18h-19h, juste après la nuit tombée, on a entendu le bruit de l'hélicoptère. On a fait des signaux de feu. On a vu passer l'hélicoptère une première fois, une deuxième fois...Et s'arrêter au-dessus de nous et on savait que c'était pour nous et que c'était la fin de notre calvaire."
L'un des rescapés témoigne