Le maire de Nuku Hiva a comparu, ce mardi, devant le tribunal correctionnel pour détournements de fonds publics et escroquerie. Le procureur a requis deux ans d’inéligibilité, 10 mois de prison avec sursis et une amende de 5 millions de Fcfp avec sursis. Le délibéré sera rendu le 4 septembre.
•
Suspecté de détournements de fonds publics et d’escroquerie dans une affaire de surfacturation de chantiers entre 2012 et 2014, Benoît Kautai a été entendu par les juges, ce mardi.
L’élu Tapura à l’assemblée a comparu aux côtés de son ancienne directrice administrative et financière.
À la barre, le tavana a plaidé la méconnaissance des procédures. Benoît Kautai a eu du mal à expliquer pourquoi le métrage des deux routes subventionnées par le Pays ne correspondait pas à la réalité, et encore moins la surévaluation financière des travaux.
Seul fait assumé par le tavana de Nuku Hiva, la réutilisation du reliquat de matériel pour construire deux routes supplémentaires. Ces travaux étaient prévus mais n’avaient pas encore de financement.
Tout au long du procès, l’édile a déchargé sa responsabilité sur ses collaborateurs et notamment sur son ancien secrétaire général, poursuivi dans cette affaire, mais décédé en 2016.
Selon le maire, il n’a « rien à se reprocher », « je ne me suis pas enrichi » a-t-il déclaré.
Si pour son avocat, maître Benoît Malgras, le détournement de fonds publics est caractérisé car les « fonds publics n’ont pas été affectés exactement à leur destination prévue au départ », il conteste l’escroquerie car il n’y a eu « aucune manœuvre concertée et préméditée de vouloir détourner des fonds publics à l’origine ».
L’ancienne directrice administrative et financière de Benoît Kautai qui comparaissait à ses côtés a également plaidé la bonne foi.
Une posture qui n’a pas convaincu le procureur qui a requis 10 mois de prison avec sursis, 5 millions de francs d’amende avec sursis et 2 ans d’inéligibilité à l’encontre de Benoît Kautai.
Pour sa directrice administrative financière, le ministère public a demandé 5 mois de prison avec sursis et 5 millions d’amende avec sursis.
Le délibéré sera rendu le 4 septembre.
L’élu Tapura à l’assemblée a comparu aux côtés de son ancienne directrice administrative et financière.
À la barre, le tavana a plaidé la méconnaissance des procédures. Benoît Kautai a eu du mal à expliquer pourquoi le métrage des deux routes subventionnées par le Pays ne correspondait pas à la réalité, et encore moins la surévaluation financière des travaux.
Seul fait assumé par le tavana de Nuku Hiva, la réutilisation du reliquat de matériel pour construire deux routes supplémentaires. Ces travaux étaient prévus mais n’avaient pas encore de financement.
Tout au long du procès, l’édile a déchargé sa responsabilité sur ses collaborateurs et notamment sur son ancien secrétaire général, poursuivi dans cette affaire, mais décédé en 2016.
Selon le maire, il n’a « rien à se reprocher », « je ne me suis pas enrichi » a-t-il déclaré.
Si pour son avocat, maître Benoît Malgras, le détournement de fonds publics est caractérisé car les « fonds publics n’ont pas été affectés exactement à leur destination prévue au départ », il conteste l’escroquerie car il n’y a eu « aucune manœuvre concertée et préméditée de vouloir détourner des fonds publics à l’origine ».
L’ancienne directrice administrative et financière de Benoît Kautai qui comparaissait à ses côtés a également plaidé la bonne foi.
Une posture qui n’a pas convaincu le procureur qui a requis 10 mois de prison avec sursis, 5 millions de francs d’amende avec sursis et 2 ans d’inéligibilité à l’encontre de Benoît Kautai.
Pour sa directrice administrative financière, le ministère public a demandé 5 mois de prison avec sursis et 5 millions d’amende avec sursis.
deux ans d’inéligibilité requis contre Benoit Kautai
Le délibéré sera rendu le 4 septembre.