C'est une première. Le CASA de l'armée s'est posé à Ua Huka. Un habitant a ainsi pu être évasané, le dimanche 26 août, a annoncé le Commandement supérieur des forces armées en Polynésie Française.
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En raison de l'indisponibilité des hélicoptères Dauphin mobilisés sur une autre évacuation sanitaire, l'armée a fait appel au Casa. Sauf que l'avion de l’escadron de transport 82 « Maine » ne s'était jamais posé à Ua Huka. La piste d'atterrissage est petite, 755 mètres sur 20 mètres.
En comparaison, celle de l'aéroport de Tahiti Faaa mesure 3 420 mètres. De telles dimensions posent des problèmes de sécurité à l'équipage explique le capitaine Raiarii, commandant de bord pour cette mission : « La panne moteur pendant le décollage par exemple, qui d’ordinaire permet à l’équipage de prendre la décision de stopper la course de l’appareil, n’y est pas envisagée ».
Le centre opérationnel des Forces armées en Polynésie Française décide tout de même de déclencher l’équipage du CASA pour transporter un habitant malade. Dans un communiqué, le Commandement supérieur des forces armées en Polynésie Française indique qu'après 3h40 de vol, l’équipage arrive à destination et procède à une première approche pour déterminer le niveau du risque. Après la remise de gaz, il procède à l’approche finale et se pose en toute sécurité.
Le temps d'embarquer le patient, au bout de 45 minutes, le Casa doit redécoller de la petite piste. « Quelle que soit l’anomalie, insiste le pilote, la course au décollage ne doit pas être interrompue ». L'équipage réussit sa manœuvre, l'avion s'envole et se pose dans un premier temps, à Nuku Hiva, pour faire le plein puis prend la direction du Groupement aéronautique militaire (GAM) de Faa’a. Finalement, le patient est arrivé à bon port, il a été pris en charge par le SAMU et a été transporté vers le centre hospitalier.
En comparaison, celle de l'aéroport de Tahiti Faaa mesure 3 420 mètres. De telles dimensions posent des problèmes de sécurité à l'équipage explique le capitaine Raiarii, commandant de bord pour cette mission : « La panne moteur pendant le décollage par exemple, qui d’ordinaire permet à l’équipage de prendre la décision de stopper la course de l’appareil, n’y est pas envisagée ».
Le centre opérationnel des Forces armées en Polynésie Française décide tout de même de déclencher l’équipage du CASA pour transporter un habitant malade. Dans un communiqué, le Commandement supérieur des forces armées en Polynésie Française indique qu'après 3h40 de vol, l’équipage arrive à destination et procède à une première approche pour déterminer le niveau du risque. Après la remise de gaz, il procède à l’approche finale et se pose en toute sécurité.
Le temps d'embarquer le patient, au bout de 45 minutes, le Casa doit redécoller de la petite piste. « Quelle que soit l’anomalie, insiste le pilote, la course au décollage ne doit pas être interrompue ». L'équipage réussit sa manœuvre, l'avion s'envole et se pose dans un premier temps, à Nuku Hiva, pour faire le plein puis prend la direction du Groupement aéronautique militaire (GAM) de Faa’a. Finalement, le patient est arrivé à bon port, il a été pris en charge par le SAMU et a été transporté vers le centre hospitalier.