Une filiale du géant américain Google se lance dans la lutte anti-moustique en utilisant un procédé identique à celui expérimenté à Tetiaroa. Cette fois, l'expérience est testée en Californie. L’objectif : relâcher dans la nature près de 20 millions de moustiques stériles.
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20 millions de moustiques stériles relâchés dans la nature... C’est l’objectif que s’est fixé une filiale du géant américain Google. Ces moustiques mâles et stérilisés sont volontairement infectés par la bactérie Wolbachia, une petite bactérie symbiotique très commune dans le monde des insectes.
Avec ces moustiques d’un nouveau genre, les Américains espèrent éradiquer le virus du Zika. Si l’opération fonctionne en Californie, la prochaine étape serait une action du même type en Australie.
Après 30 semaines d'expérience, la population des moustiques Aedes polynesiensis, moustique vecteur du virus Zika, de la dengue et du chikungunya, s'est effondrée. Les équipes de l'institut, qui ont installé des pièges sur le site, ne retrouvent plus que quelques moustiques pour un millier dans les lieux sauvages.
Avec ces moustiques d’un nouveau genre, les Américains espèrent éradiquer le virus du Zika. Si l’opération fonctionne en Californie, la prochaine étape serait une action du même type en Australie.
Reportage
L'expérience concluante de Tetiaroa
Le procédé est le même que celui qui a été expérimenté à Tetiaroa en 2015 et 2016. L'expérience, lancée par le laboratoire d'entomologie médicale de l'Institut Louis Malardé, a été concluante. Des dizaines de milliers de moustiques mâles rendus stériles et donc incompatibles à la reproduction avec les moustiques femelles sauvages, sont lâchés à Tetiaroa sur 60 points différents du motu Onetahi. L'expérimentation est menée sur 75 hectares, c'est la plus grande des expériences, pour l'heure, dans le monde de lâcher de moustiques stériles dans la nature.Après 30 semaines d'expérience, la population des moustiques Aedes polynesiensis, moustique vecteur du virus Zika, de la dengue et du chikungunya, s'est effondrée. Les équipes de l'institut, qui ont installé des pièges sur le site, ne retrouvent plus que quelques moustiques pour un millier dans les lieux sauvages.