Surf : davantage de place pour les femmes et un nouveau logiciel de notation en 2025

La première journée du championnat de surf open tour de Polynésie s'est tenue le 26 janvier 2025 à l'embouchure de Papenoo.
L'année 2025 s'annonce chargée pour le surf polynésien. Deux nouvelles étapes de troisième division de la World Surf League vont se dérouler à Tahiti, et les trials de la Tahiti Pro seront désormais ouvertes aux femmes. La fédération tahitienne de surf dispose également de nouveaux outils pour évaluer les surfeurs.

La première journée du championnat open tour a eu lieu du 25 au 26 janvier à l'embouchure de Papenoo. Il a réuni 45 inscrits avec des free surfers comme Tikanui Smith par exemple, dans des petites vagues autour d'1,5 mètre. L'occasion pour le président de la fédération de surf de faire un point sur le calendrier à venir. "Cette étape est importante, la deuxième sera à Teahupoo. C'est une nouveauté cette année : l'open locale à Teahupoo et après une à Papara" détaille Max Wasna. La Tahiti Open Tour 2 est effectivement prévue du 19 au 20 avril. 

La discipline en plein essor

En plus de cette étape du championnats à Teahupoo, deux nouvelles compétitions de la WSL ont lieu au fenua en mai prochain : une à Taapuna et une à Papara. "On est en train de chercher des partenaires" glisse le président de la fédération, qui précise que la tour des juges ne sera pas forcément systématiquement utilisée. De niveau QS troisième division, la Taapuna et la Papara permettent d'intégrer le circuit qualificatif de l'élite mondiale du surf. Elles viennent s'ajouter à la Rangiroa Pro, seule étape du même niveau organisée jusqu'à maintenant en Polynésie. "Cela permet à nos Tahitiens d'avoir des points à Tahiti et ne pas avoir à se déplacer à l'étranger" se réjouit Max Wasna.

Autre nouveauté : la participation des femmes aux trials pour la Tahiti Pro 2025. Jusqu'à aujourd'hui, la wild card était remise d'office à Vahine Fierro, puisque la fédération ne disposait pas de suffisamment de temps -et de candidates- pour organiser des trials femmes. Cette année, ces épreuves qualificatives locales pour la Tahiti Pro, chapeautées par la fédération, se tiendront sur deux journées trois semaines avant la compétition pour y inclure les femmes. "Cela va permettre à nos jeunes femmes qui sont très douées de participer" se félicite Max Wasna. 

Par ailleurs, neuf jeunes espoirs évolueront cette année au sein de la fédération française de surf afin de préparer les Jeux Olympiques de 2028 et 2032. S'ils sont sélectionnés ils participeront aux JO sous le drapeau tricolore. 

Un nouvel outil de notation

La petite révolution de cette saison c'est un nouveau logiciel nommé "Stact". Il permet désormais une notation instantanée des juges et un suivi possible des spectateurs via l'application.

C'est une première ! Les juges n'ont plus à écrire à la main, tout est numérisé et ça envoie directement sur le site.

Max Wasna, président de la fédération tahitienne de surf

Un informaticien a été missionné par la Fédération française de surf pour former les juges à l'utilisation du logiciel, répandu dans le milieu des sports et des jeux vidéos. La fédération compte une vingtaine de juges de différents niveaux. Les premiers ont commencé à se familiariser avec l'outil sur des tablettes lors du premier tour du championnat open à Papenoo.