C'est une décision de justice. Les grévistes du supermarché de Moroea ont 24h pour lever les barrages mis en place le 4 mars 2019.
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C'est un bras de fer qui se poursuit devant la justice. Les salariés grévistes O OE TO RIMA du supermarché de Moorea doivent lever les barrages filtrant mis en place le 4 mars dernier, nous rapporte nos confrères de Radio 1.
Au tribunal civil de Papeete, le juge des référés reconnaît « l’appropriation illicite des locaux » par la confédération O oe to oe rima. Une situation qui n'est pas du tout en faveur de la clientèle, qui depuis la mise en place de barrières, est obligée de se garer à l'extérieur du magasin.
Dans son rendu, le juge considère également que les banderoles ont un « caractère injurieux ou vindicatif » et constituent des « tentatives d’intimidations » contre la direction.
Les salariés grévistes ont 24h pour retirer leurs barrages et leurs banderoles, au risque de devoir payer une astreinte de 150 000 Fcfp par jour.
La grève est entammée depuis le 18 février 2019. Cela fait donc 1 mois et 3 jours que 11 des 40 salariés sont en grève. Le 28 février dernier, les deux parties s'étaient rencontrées à la Direction du travail. La rencontre s'est révélée infructueuse. Parmi les revendications un reclassement du personnel et une augmentation de salaire. Jusqu'à aujourd'hui, le syndicat O OE TO RIMA et la direction n'ont trouvé aucune entente.
Au tribunal civil de Papeete, le juge des référés reconnaît « l’appropriation illicite des locaux » par la confédération O oe to oe rima. Une situation qui n'est pas du tout en faveur de la clientèle, qui depuis la mise en place de barrières, est obligée de se garer à l'extérieur du magasin.
Dans son rendu, le juge considère également que les banderoles ont un « caractère injurieux ou vindicatif » et constituent des « tentatives d’intimidations » contre la direction.
Les salariés grévistes ont 24h pour retirer leurs barrages et leurs banderoles, au risque de devoir payer une astreinte de 150 000 Fcfp par jour.
La grève est entammée depuis le 18 février 2019. Cela fait donc 1 mois et 3 jours que 11 des 40 salariés sont en grève. Le 28 février dernier, les deux parties s'étaient rencontrées à la Direction du travail. La rencontre s'est révélée infructueuse. Parmi les revendications un reclassement du personnel et une augmentation de salaire. Jusqu'à aujourd'hui, le syndicat O OE TO RIMA et la direction n'ont trouvé aucune entente.