A Moorea, des cours de lutte sont dispensés à des élèves de CPAP, parfois en difficulté scolaire et à la vie familiale troublée. L'idée : leur apprendre à se défendre si jamais ils sont agressés mais ne pas aller chercher la bagarre. Mais aussi qu'ils aient une image plus positive d'eux-mêmes.
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"Accompagner les jeunes afin de lutter contre les addictions et la violence". Une citation de Jonathan Biarez, un ancien champion de lutte... Le sport peut canaliser l'énergie d'adolescents en difficulté, c'est un argument que l'on entend souvent.
L'expérience est en cours depuis trois mois à Moorea mais elle va même plus loin. Il est certes question de dépense physique, de savoir se défendre mais avant tout de permettre aux élèves en CPAP d'évoluer vers une une meilleure image d'eux-mêmes. Et de les renforcer pour mieux lutter contre les addictions qui pourraient leur tendre les bras.
"Surtout d'apprendre à se défendre si jamais on est agressé mais pas aller chercher la bagarre. Et ensuite, si il y a bagarre qu'est-ce qu'on fait", explique Daniel Ray conseiller technique fédération de lutte, qui dispense les cours. A Moorea, les jeunes de CPAP ont un vie familiale troublée et une scolarité chaotique. Pourtant, le professeur qui suit les cours de lutte avec eux aimerait qu'ils aient une meilleur image d'eux-mêmes. "Ils sont capables d'apprendre mais uniquement avec l'intelligence des mains, ils apprennent en faisant", confie Laurent Martin, professeur Cetad menuiserie-charpenterie.
"La plupart du temps, ils sont stigmatisés au niveau scolaire, ils ont eu une enfance difficile (...) Ce n'est pas forcément leur faut, ils sont amenés dans leur vie à prendre à faire les mauvais choix (...) ON va les accompagner sur le long terme en leur proposant des choses positives", précise de son côté Jonathan Biarez, président association team Moorea
L'expérience est en cours depuis trois mois à Moorea mais elle va même plus loin. Il est certes question de dépense physique, de savoir se défendre mais avant tout de permettre aux élèves en CPAP d'évoluer vers une une meilleure image d'eux-mêmes. Et de les renforcer pour mieux lutter contre les addictions qui pourraient leur tendre les bras.
"Surtout d'apprendre à se défendre si jamais on est agressé mais pas aller chercher la bagarre. Et ensuite, si il y a bagarre qu'est-ce qu'on fait", explique Daniel Ray conseiller technique fédération de lutte, qui dispense les cours. A Moorea, les jeunes de CPAP ont un vie familiale troublée et une scolarité chaotique. Pourtant, le professeur qui suit les cours de lutte avec eux aimerait qu'ils aient une meilleur image d'eux-mêmes. "Ils sont capables d'apprendre mais uniquement avec l'intelligence des mains, ils apprennent en faisant", confie Laurent Martin, professeur Cetad menuiserie-charpenterie.
"La plupart du temps, ils sont stigmatisés au niveau scolaire, ils ont eu une enfance difficile (...) Ce n'est pas forcément leur faut, ils sont amenés dans leur vie à prendre à faire les mauvais choix (...) ON va les accompagner sur le long terme en leur proposant des choses positives", précise de son côté Jonathan Biarez, président association team Moorea