La grève dans les cantines de Moorea est effective depuis jeudi 4 mai au matin. Un conflit inévitable au vu des tensions affichées entre le maire et la fédération Ta'u Tama Here, qui gère les repas scolaires. Au coeur du litige, la reprise par la commune de cette gestion prévue au 1er juillet.
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Les cantines scolaires de Moorea sont en grève aujourd'hui et pour une durée indéterminée. Le coeur du conflit : la reprise de la gestion des cantines par la commune.
Les employés de l'association Te Tau Tama craignent pour leur emploi. Chaque année, l'association reçoit 58 millions de cfp de la commune avec pour obligation de fournir un bilan annuel. Or depuis trois ans, l'association Te Tau Tama ne le fait plus, d'où la volonté de la commune de recupérer la gestion des cantines.
100% des effectifs sont en grève soit 42 salariés dans l’incertitude. Régis par la convention privée de l’hotellerie, ils devront démissionner pour accepter un statut de fonctionnaire communal au 1er Juillet. Un changement qui n’est pas sans conséquence sur les salaires. Pour le tavana, Evan Haumani, le statut de la fonction publique prévaut sur toute revendication, ce que regrette Gisèle Teheiura de la CSIP, elle repond aux questions de Bélinda Tumatariri
La CSIP réclame le maintien des acquis pour conserver le pouvoir d’achat des employés. La fédération, qui gère les cantines depuis 2012, estime avoir rééquilibré les comptes.
La municipalité verse une subvention annuelle de 58 millions cfp qui n’aurait pas été totalement acquittée cette année. Le maire, qui juge le bilan financier trop obscur, entend exercer un meilleur contrôle sur la gestion. Quant aux baisses de salaire, il avance la sécurité de l’emploi.
En attendant, c’est casse-croûte général, préparé par les écoles et pris en charge par la mairie. Pas sur que tous les parents apprécient.
Si la grève se prolonge, des prestataires de service seront sollicités pour les repas, mais au 1er Juillet, c’est acté, la municipalité reprendra la gestion des cantines de Moore.
Les employés de l'association Te Tau Tama craignent pour leur emploi. Chaque année, l'association reçoit 58 millions de cfp de la commune avec pour obligation de fournir un bilan annuel. Or depuis trois ans, l'association Te Tau Tama ne le fait plus, d'où la volonté de la commune de recupérer la gestion des cantines.
Pas de cantine pour les élèves de Moorea
100% des effectifs sont en grève soit 42 salariés dans l’incertitude. Régis par la convention privée de l’hotellerie, ils devront démissionner pour accepter un statut de fonctionnaire communal au 1er Juillet. Un changement qui n’est pas sans conséquence sur les salaires. Pour le tavana, Evan Haumani, le statut de la fonction publique prévaut sur toute revendication, ce que regrette Gisèle Teheiura de la CSIP, elle repond aux questions de Bélinda Tumatariri
Gisèle Teheuira, CSIP
La municipalité verse une subvention annuelle de 58 millions cfp qui n’aurait pas été totalement acquittée cette année. Le maire, qui juge le bilan financier trop obscur, entend exercer un meilleur contrôle sur la gestion. Quant aux baisses de salaire, il avance la sécurité de l’emploi.
En attendant, c’est casse-croûte général, préparé par les écoles et pris en charge par la mairie. Pas sur que tous les parents apprécient.
Si la grève se prolonge, des prestataires de service seront sollicités pour les repas, mais au 1er Juillet, c’est acté, la municipalité reprendra la gestion des cantines de Moore.