Le conseil politique du Tapura se réunit le 14 octobre. A l'ordre du jour, les municipales 2020 et les statuts du parti. Ils précisent que le président ne s’immiscera pas dans les municipales. Ce qui semblait une bonne idée à l’époque s’annonce comme un casse-tête désormais.
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Après sa victoire aux élections territoriales de 2018, le président du Tapura Huiraatira Edouard Fritch avait prévenu : « aucune liste communale ne sera soutenue, à chacun de gagner ».
Cette consigne, gravée dans les statuts, visait à éviter les querelles intestines au sein de la majorité. Car lors de la création du parti le 20 février 2016, le Tapura comptait 38 maires. Autant de candidats potentiels aux prochaines élections auxquels il faut ajouter des ministres, des élus à l’assemblée et des présidents de fédérations.
Des listes concurrentes dans plusieurs communes
A ce jour, seuls 3 candidats du parti rouge et blanc ont annoncé se présenter les 15 et 22 mars 2020. Parmi eux, 2 maires sortants: Simplicio Lissant à Punaauia, et Damas Teuira à Mahina. Le problème c'est que la députée Nicole Sanquer, élue à Taraho’i et présidente de la fédération Tapura, compte se présenter aussi à Mahina...
Et ce n'est pas la seule ville où une lutte fratricide s'annonce.
A part Arue, Pirae, Papeete et Teva i uta, où une seule liste devrait se présenter, deux Tapura pourraient se retrouver en choc frontal dans au moins six autres communes.
Les troupes Tapura en ordre de bataille pour s’affronter
A Faa'a, tout d'abord, le ministre Jean-Christophe Bouissou soutenu par sa collègue Isabelle Sachet se présentera en face de Teura Tarahu-Atuaiva, élue Tapura à l’assemblée.
A Punaauia, le maire sortant Simplicio Lissant pourrait se retrouver face au vice président du gouvernement Teva Rohfritsch, également vice président du Tapura.
A Paea, Jacky Graffe, s’il part pour une nouvelle mandature, affrontera son 1er adjoint, Jean-Claude Hapaira’i, président de fédération.
A Papara, l’inéligible Puta’i Taae présente une liste mais la ministre Christelle Lehartel devrait jouer les trouble-fêtes... Tandis qu’à Hitia o te Ra, Taiarapu Est et Ouest, les listes Tapura se multiplient comme des petits pains.
A Moorea, le maire sortant Evans Ha’umani, ex-Tahoeraa, veut garder sa mairie, mais John Toromona, président de fédération, élu à l’assemblée, ne compte pas lui dérouler le tapis rouge.
Edouard Fritch a-t-il vraiment intérêt à laisser sa majorité s’écharper ? Le président du Tapura et président du Pays devra jouer les équilibristes pour éviter le clash de sa majorité, à deux mois du vote du budget 2020 de la Polynésie Française.
Cette consigne, gravée dans les statuts, visait à éviter les querelles intestines au sein de la majorité. Car lors de la création du parti le 20 février 2016, le Tapura comptait 38 maires. Autant de candidats potentiels aux prochaines élections auxquels il faut ajouter des ministres, des élus à l’assemblée et des présidents de fédérations.
Des listes concurrentes dans plusieurs communes
A ce jour, seuls 3 candidats du parti rouge et blanc ont annoncé se présenter les 15 et 22 mars 2020. Parmi eux, 2 maires sortants: Simplicio Lissant à Punaauia, et Damas Teuira à Mahina. Le problème c'est que la députée Nicole Sanquer, élue à Taraho’i et présidente de la fédération Tapura, compte se présenter aussi à Mahina...
Et ce n'est pas la seule ville où une lutte fratricide s'annonce.
A part Arue, Pirae, Papeete et Teva i uta, où une seule liste devrait se présenter, deux Tapura pourraient se retrouver en choc frontal dans au moins six autres communes.
Les troupes Tapura en ordre de bataille pour s’affronter
A Faa'a, tout d'abord, le ministre Jean-Christophe Bouissou soutenu par sa collègue Isabelle Sachet se présentera en face de Teura Tarahu-Atuaiva, élue Tapura à l’assemblée.
A Punaauia, le maire sortant Simplicio Lissant pourrait se retrouver face au vice président du gouvernement Teva Rohfritsch, également vice président du Tapura.
A Paea, Jacky Graffe, s’il part pour une nouvelle mandature, affrontera son 1er adjoint, Jean-Claude Hapaira’i, président de fédération.
A Papara, l’inéligible Puta’i Taae présente une liste mais la ministre Christelle Lehartel devrait jouer les trouble-fêtes... Tandis qu’à Hitia o te Ra, Taiarapu Est et Ouest, les listes Tapura se multiplient comme des petits pains.
A Moorea, le maire sortant Evans Ha’umani, ex-Tahoeraa, veut garder sa mairie, mais John Toromona, président de fédération, élu à l’assemblée, ne compte pas lui dérouler le tapis rouge.
Edouard Fritch a-t-il vraiment intérêt à laisser sa majorité s’écharper ? Le président du Tapura et président du Pays devra jouer les équilibristes pour éviter le clash de sa majorité, à deux mois du vote du budget 2020 de la Polynésie Française.