La dernière déclaration en date de Nicolas Sarkozy a de quoi faire débat. D'autant que le discours tenu le 20 septembre par le candidat à la primaire de la droite est en contradiction avec les propos du candidat en 2007...
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"Devenir Frnaçais, c'est se reconnaître des ancêtres gaulois". C'est le discours tenu par le candidat Nicolas Sarkozy lors d'un meeting dans le Val d'Oise, lundi 19 septembre. Une phrase qui n'est pas passée inaperçue...
"Au moment où vous devenez Français, vos ancêtres ce sont les Gaulois et Vergincétorix. Au moment où je suis Français, j'aime la France, j'apprends l'histoire de France, je parle le français et mes ancêtres sont ceux de la France. C'est ça l'assimilation". Un discours différent de celui tenu par Nicolas Sarkozy en 2007 lors de la campagne présidentielle. Le candidat de la droite s'était alors présenté comme un Français de sang mêlé en réponse aux attaques de Jean-Marie Le Pen.
Devenu chef de l'Etat, il avait crée un ministère de l'immigration et de l'identité nationale. Mais, en 2011, il rendait hommage à Aimé Césaire au Panthéon, en évoquant le chantre de la négritude et son combat contre l'assimilation. "Il rejettait l'assimilation quand elle se confondait avec ce qu'il appellait un génocide. Comment ne pas l'entendre aujourd'hui ? Car si il y eût jadis une assimilation de combat comme il y eût une laïcité de combat, l'idéal de la République ne peut pas être la négation des identités singulières". Entre le candidat Sarkozy de 2007 et celui de 2017, le discours a visiblement changé ...
"Au moment où vous devenez Français, vos ancêtres ce sont les Gaulois et Vergincétorix. Au moment où je suis Français, j'aime la France, j'apprends l'histoire de France, je parle le français et mes ancêtres sont ceux de la France. C'est ça l'assimilation". Un discours différent de celui tenu par Nicolas Sarkozy en 2007 lors de la campagne présidentielle. Le candidat de la droite s'était alors présenté comme un Français de sang mêlé en réponse aux attaques de Jean-Marie Le Pen.
Devenu chef de l'Etat, il avait crée un ministère de l'immigration et de l'identité nationale. Mais, en 2011, il rendait hommage à Aimé Césaire au Panthéon, en évoquant le chantre de la négritude et son combat contre l'assimilation. "Il rejettait l'assimilation quand elle se confondait avec ce qu'il appellait un génocide. Comment ne pas l'entendre aujourd'hui ? Car si il y eût jadis une assimilation de combat comme il y eût une laïcité de combat, l'idéal de la République ne peut pas être la négation des identités singulières". Entre le candidat Sarkozy de 2007 et celui de 2017, le discours a visiblement changé ...
Nicolas Sarkozy : « dès que vous devenez Français, vos ancêtres sont Gaulois »