Le gouvernement calédonien projette d'autoriser une compagnie de tourisme de croisière à y créer un circuit touristique. Ce projet suscite l'opposition catégorique des défenseurs de l'environnement.
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La compagnie du Ponant voudrait commercialiser des croisières aux îles Chesterfield, archipel situé à deux jours de mer au Nord Ouest de la Calédonie. Il est très peu fréquenté par l'homme hormis quelques pêcheurs ou missions scientifiques. "C'est une zone de nidification d'oiseaux de mer très importantes dans le Pacifique", explique Bertrand Richer-Desforges, docteur en biologie marine.
Aujourd'hui, la sérénité des lieux est menacée par le projet d'y faire venir des paquepots pour touristes fortunés. "Le piétinement de 200 passagers qui débarquent sur des zones terrestres munis de nids de tortues et d'oiseaux, cela aura forcément un impact", affirme Martine Cornaille, présidente de l'association EPLP. Ensemble Pour La Planète vient de lancer une pétition pour interdire ce tourisme de croisière.
De son côté, le gouvernement calédonie projette d'autoriser le déroulement de ces croisières. Une autorisation qui serait assortie de condition mais seront-elles suffisantes ? "Il faut toujours préserver notre plus belle ressource (...) Je m'engage à recevoir EPLP pour les informer sur le travail du gouvernement sur cette réglementation nécessaire, utile et urgente", explique Nicolas Metzdorf, porte-parole du gouvernement
Reportage
Aujourd'hui, la sérénité des lieux est menacée par le projet d'y faire venir des paquepots pour touristes fortunés. "Le piétinement de 200 passagers qui débarquent sur des zones terrestres munis de nids de tortues et d'oiseaux, cela aura forcément un impact", affirme Martine Cornaille, présidente de l'association EPLP. Ensemble Pour La Planète vient de lancer une pétition pour interdire ce tourisme de croisière.
De son côté, le gouvernement calédonie projette d'autoriser le déroulement de ces croisières. Une autorisation qui serait assortie de condition mais seront-elles suffisantes ? "Il faut toujours préserver notre plus belle ressource (...) Je m'engage à recevoir EPLP pour les informer sur le travail du gouvernement sur cette réglementation nécessaire, utile et urgente", explique Nicolas Metzdorf, porte-parole du gouvernement
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