Patrick Moux : « Si tu n’as pas fait la Vodafone Race, tu n’es pas un champion »

La Vodafone Channel Race se tiendra le samedi 19 juin, à partir de 8h au départ de la plage de Taaone. Les organisateurs donnaient leur conférence de presse ce matin, mardi 15 juin, pour détailler le parcours de l'édition 2021.

Dans les locaux du siège de Vodafone ce mardi 15 juin, Patrick Moux et Alfred Mata n’ont pas caché leur ambition. Celle d’organiser « la course la plus dure du monde », comme ils l’ont qualifié. Le départ sera donné à la plage de Taaone, samedi 19 juin, à 8h.


Lors de leur conférence de presse, ils ont présenté les particularités de cette deuxième édition. Cette année, les rameurs vont parcourir 85 kilomètres en une journée, contre 70 l’année passée, entre Tahiti et Moorea. Deux changements seront autorisés pour atténuer cette difficulté.

 

Course grandiose dans les règles de l'art 


« Si tu n’as pas fait la Vodafone Race, tu n’es pas un champion », tel est le crédo de Patrick Moux, qui a fait germer le projet de cette course. 

Je peux vous dire que faire 85 kilomètres, changement à trois, ça en demande beaucoup ! Ceux qui font de la rame ne peuvent pas dire qu’ils sont champions s’ils n’ont pas fait cette course. 

Patrick Moux


 

Interview Patrick Moux



Sa course, Patrick Moux la veut grandiose. Evidemment, c’est sans compter sur le dopage ! Les cinq premières équipes seront soumises à un test anti-dopage. Les organisateurs ont précisé qu’ils ne feront aucune concession – si le test est positif c’est la disqualification assurée.

On veut une course saine avec des esprits sains !


Pour satisfaire les exigences que les organisateurs se sont imposées, un important dispositif de sécurité sera également déployé : « On n’a pas lésiné, on ne veut zéro accident ! » Le procédé inclut vingt bateaux suiveurs, six jet skis, des distances de sécurité rigoureuses et des changements à l’intérieur du lagon.


Prestige et visibilité


Les organisateurs ont fièrement dévoilé le trophée ultime, qu’ils ont voulu aussi prestigieux que leur course. Une sculpture impressionnante, faite d’os, de bois, de pierre et de nacre pour mettre à l’honneur les matériaux polynésiens.

Un trophée d’os, de bois, de pierre et de nacre 100% polynésien.


Patrick Moux aspire à une visibilité internationale. Très populaire aujourd’hui, « la Hawaiki Nui, personne n’y croyait à l’époque », a-t-il attesté. Alors, la Vodafone Race, il y croit dur comme fer.

Regardez le reportage de Nicolas Suire :