Patutiki a marqué les mémoire à l'occasion du dernier FIFO. Diffusé sur notre antenne ce lundi 4 mars, ce film en marquisien évoque en 52 minutes l'histoire du tatouage marquisien.
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Cette pratique symbolique et culturelle très importante dans le passé a failli être éradiquée par les lois françaises et les églises avant de renaître et de connaître un succès mondial aujourd'hui. "Quand je regardais ce film, je me suis dit intérieurement : Waouh mon frère, mes respects ! Tu sais de quoi tu parles et tellement bien" confie encore émue Angela Lande, enseignante spécialisée de l'école primaire d'Atuona à Hiva Oa. Pour Ernest Mapuna chef troupe de danse Hiva Oa, ce film est très important pour les Marquisiens car il permet de rappeler que cela était interdit par la loi et que "l'église a ancré dans la tête que le tatouage ce n'était pas bien.", explique-t-il.
Ani Teikiteetini, elle, déplore le fait que des tatoueurs du monde entier se soient appropriés l'art du tatouage marquisien. "J'ai du mal à accepter mais on ne peut pas aller à l'encontre", explique cette professeure des arts plastiques à Hiva Oa. Heretu Tetahiotupa, co-réalisteur, accompagné de son acolyte Christophe Cordelier, était l'invité de l'émission Fare Maohi ce lundi 4 mars. "Le succès de ces symboles est le produit de cette magie que les maîtres tatoueurs ont ancré dans ces symboles", a t-il déclaré en plateau.
Ani Teikiteetini, elle, déplore le fait que des tatoueurs du monde entier se soient appropriés l'art du tatouage marquisien. "J'ai du mal à accepter mais on ne peut pas aller à l'encontre", explique cette professeure des arts plastiques à Hiva Oa. Heretu Tetahiotupa, co-réalisteur, accompagné de son acolyte Christophe Cordelier, était l'invité de l'émission Fare Maohi ce lundi 4 mars. "Le succès de ces symboles est le produit de cette magie que les maîtres tatoueurs ont ancré dans ces symboles", a t-il déclaré en plateau.