C'est une des questions essentielles que se posent de nombreux ultramarins au moment où les compagnies aériennes s'apprêtent à reprendre leurs rotations entre l'hexagone et les Outre-mer après plus de deux mois d'arrêt des vols pour cause de coronavirus.
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Peut-on être contaminé par le covid-19 à bord d'un avion ? Pas de risque selon les avionneurs et les responsables des compagnies aériennes. Pour se justifier, les professionnels mettent en avant le nettoyage des cabines, la pulvérisation de produits, et surtout les équipements qui purifient l'air en permanence à l'intérieur de l'appareil, des filtres à très haute efficacité.
"Le constructeur garantit une filtration à 90% d'efficacité", explique Florent Roess, contrôleur de la maintenance des avions Air France. De son côté, le docteur Vincent Feuillie, médecin conseil de la compagnie, estime que le recyclage de l'air est plus important dans l'avion que dans un bureau. "Le fait qu'il y ait un recyclage toutes les trois minutes, le risque est négligeable".
L'air respiré à bord entre via les moteurs ou les prises d'air et il est plus pur en altitude qu'au sol. "L'air extérieur est beaucoup plus sain voire exempt de virus que l'air intérieur", confie Jean-François Doussin, spécialiste des pollutions atmosphériques au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS). Il n'en reste pas moins qu'il existe certains risques de contamination. Pour Vincent Edery, spécialiste de la qualité de l'air dans les avions civils et directeur général de l'Institut de la Filtration des Techniques Séparatives (IFTS), la seule manière de bien protéger les passagers est "d'assurer la distance entre les passagers et faire en sorte qu'ils portent des masques".
"Le constructeur garantit une filtration à 90% d'efficacité", explique Florent Roess, contrôleur de la maintenance des avions Air France. De son côté, le docteur Vincent Feuillie, médecin conseil de la compagnie, estime que le recyclage de l'air est plus important dans l'avion que dans un bureau. "Le fait qu'il y ait un recyclage toutes les trois minutes, le risque est négligeable".
L'air respiré à bord entre via les moteurs ou les prises d'air et il est plus pur en altitude qu'au sol. "L'air extérieur est beaucoup plus sain voire exempt de virus que l'air intérieur", confie Jean-François Doussin, spécialiste des pollutions atmosphériques au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS). Il n'en reste pas moins qu'il existe certains risques de contamination. Pour Vincent Edery, spécialiste de la qualité de l'air dans les avions civils et directeur général de l'Institut de la Filtration des Techniques Séparatives (IFTS), la seule manière de bien protéger les passagers est "d'assurer la distance entre les passagers et faire en sorte qu'ils portent des masques".