D'anciennes gloires du rugby néo-zéladais estiment que le haka d'avant match est trop utilisé, ce qui en dénaturerait son sens et sa puissance. "Faux" rétorquent les instances dirigeantes qui indiquent qu'il perdurera avant chaque rencontre internationale.
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Trop utilisé, le haka néo-zélandais ? Non, a martelé le sélectionneur des All Blacks Steve Hansen, répondant aux critiques d'anciennes gloires du rugby local qui estiment que la célèbre danse maorie d'avant-match de la Nouvelle-Zélande a perdu de sa force d'intimidation en raison de son utilisation trop systématique.
"Nous ne l'utilisons pas différemment de la manière dont nous l'utilisions avant. (Le haka) fait partie du commencement du match, et cela signifie beaucoup pour le groupe", a lancé Hansen à des journalistes dimanche. "(Les joueurs) comprennent tout de lui, nous comprenons que (ce rituel) n'est pas fait pour qui que ce soit d'autre que nous-mêmes".
Le manager répondait notamment à l'ancien pilier Kees Meeuws, qui avait jugé que le haka "avait perdu de son mana'', devenant selon lui "une exposition". "Ils devraient le faire à certains test-matches mais pas à tous... maintenant ils jouent 14 test-matches par an et c'est trop en ce qui concerne le haka", s'était plaint Meeuws auprès de l'auteur britannique Peter Bills dans un extrait de son livre "The Jersey" ("Le Maillot") publié dans le New Zealand Herald.
Le haka était à l'origine dansé avant le coup d'envoi de certains matches, devenant progressivement pratiqué avant chaque rencontre de la sélection néo-zélandaise. Il en existe plusieurs versions dont le fameux kapa o pango, très impressionnant.
Ce rituel a parfois été l'occasion de grandes heures du rugby, les équipes adverses tentant parfois d'y répondre.
En 1989, les Irlandais s'étaient approchés des All Blacks jusqu'à terminer à quelques centimètres de leurs adversaires, les yeux dans les yeux.
En 1991, l'Australien David Campese avait ignoré le haka adverse avant la demi-finale du Mondial, préférant s'échauffer plus loin sur le terrain.
Et en 2011 en marge de la finale mondiale, le XV de France s'était avancé en forme de V durant le rituel, jusqu'à entrer dans la partie de terrain adverse, écopant d'une amende.
"Nous ne l'utilisons pas différemment de la manière dont nous l'utilisions avant. (Le haka) fait partie du commencement du match, et cela signifie beaucoup pour le groupe", a lancé Hansen à des journalistes dimanche. "(Les joueurs) comprennent tout de lui, nous comprenons que (ce rituel) n'est pas fait pour qui que ce soit d'autre que nous-mêmes".
Le manager répondait notamment à l'ancien pilier Kees Meeuws, qui avait jugé que le haka "avait perdu de son mana'', devenant selon lui "une exposition". "Ils devraient le faire à certains test-matches mais pas à tous... maintenant ils jouent 14 test-matches par an et c'est trop en ce qui concerne le haka", s'était plaint Meeuws auprès de l'auteur britannique Peter Bills dans un extrait de son livre "The Jersey" ("Le Maillot") publié dans le New Zealand Herald.
Le haka était à l'origine dansé avant le coup d'envoi de certains matches, devenant progressivement pratiqué avant chaque rencontre de la sélection néo-zélandaise. Il en existe plusieurs versions dont le fameux kapa o pango, très impressionnant.
Ce rituel a parfois été l'occasion de grandes heures du rugby, les équipes adverses tentant parfois d'y répondre.
En 1989, les Irlandais s'étaient approchés des All Blacks jusqu'à terminer à quelques centimètres de leurs adversaires, les yeux dans les yeux.
En 1991, l'Australien David Campese avait ignoré le haka adverse avant la demi-finale du Mondial, préférant s'échauffer plus loin sur le terrain.
Et en 2011 en marge de la finale mondiale, le XV de France s'était avancé en forme de V durant le rituel, jusqu'à entrer dans la partie de terrain adverse, écopant d'une amende.