Un préavis de « grève générale illimitée » a été déposé mardi 16 novembre. Elle pourrait prendre effet mercredi 24 novembre à minuit. Le mouvement annoncé la semaine dernière devait réunir 9 organisations, elle n'en compte finalement que 5.
Dans une lettre diffusée aujourd'hui, les syndicats CSTP/FO, O oe to oe rima, CSIP, Otahi et le syndicat des pêcheurs professionnels de Polynésie appellent les salariés des employeurs du privé et des autorités du Pays et de l'État à manifester. Ils énumèrent 7 revendications communes générales :
- Le retrait de la loi sur l'obligation vaccinale
- La contestation de la « main mise du Pays » sur la gestion de la CPS
- La revalorisation du SMIG, surtout en ce qui concerne les secteurs d'activités du Pays.
- La mise en place d'une caisse de chômage en application « d'accords conclus avec les différents présidents du Pays entre 2010 et 2019 ».
- L'application du « dispositif de protection de l'Emploi local » en urgence.
- La restitution et le reversement des 1% (FSH) pour les logements sociaux des salariés.
- La protection du patrimoine foncier en Polynésie.
Ces doléances sont générales. Même si la loi sur l'obligation vaccinale reste le cataliseur de ce mouvement, les revendications diffèrent en fonction des secteurs d'activités.
Dans un différent courrier adressé cette fois au Haut-commissaire de la République en Polynésie, l'alliance syndicale demande la revalorisation du pouvoir d'achat à 4%, le rattrapage des congés liés au confinement, la mise en place d'un fonds d'aide aux salariés ayant perdu involontairement leur emploi, ou encore, la mise en place de concours de titularisation tous les six mois pour « éviter la précarité ».