C'est une première : cultiver de la canne à sucre sur le sol corallien de Rangiroa. Une distillerie de rhum veut ainsi remettre d'anciennes variétés au goût du jour. Une culture bio et une récolte à la main.
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C'est une distillerie locale bien connue qui a tenté l'expérience : planter de la canne à sucre sur le sol corallien de Rangiroa, en espérant en tirer des saveurs particulières. Cette semaine, avec les vignerons du vignoble voisin, ils commencent la première récolte. Il y en aura ainsi une chaque année.
Planter de la canne à sucre sur un atoll, c'est une première aux Tuamotu, et probablement même une première mondiale.
Au moment de relancer la culture de la canne à sucre, 12 variétés différentes de cannes ont été découvertes, dont 6 existaient avant la colonisation, à Tahiti. Des variétés très anciennes, remises au goût du jour, comme ici la canne rouge rayée, la canne noire ou encore la canne roseau.
Une culture biologique, sans pesticide ni engrais et récoltée à la main, grâce au savoir-faire d'une douzaine de vignerons locaux.
Les cannes sont ensuite pressées sur place pour en extraire le jus : 3.000 L par jour, soit un volume attendu de 20.000 L pour cette plantation. Puis, leurs jus seront distillés séparément et, au même titre que le vin, ces "cépages" devraient donner des goûts particuliers aux rhums.
Les producteurs restent optimistes : le sol corallien de l'atoll, le choix des cannes anciennes et leur culture biologique devraient devenir un gage de qualité exceptionnelle.
Planter de la canne à sucre sur un atoll, c'est une première aux Tuamotu, et probablement même une première mondiale.
Au moment de relancer la culture de la canne à sucre, 12 variétés différentes de cannes ont été découvertes, dont 6 existaient avant la colonisation, à Tahiti. Des variétés très anciennes, remises au goût du jour, comme ici la canne rouge rayée, la canne noire ou encore la canne roseau.
Une culture biologique, sans pesticide ni engrais et récoltée à la main, grâce au savoir-faire d'une douzaine de vignerons locaux.
Les cannes sont ensuite pressées sur place pour en extraire le jus : 3.000 L par jour, soit un volume attendu de 20.000 L pour cette plantation. Puis, leurs jus seront distillés séparément et, au même titre que le vin, ces "cépages" devraient donner des goûts particuliers aux rhums.
Les producteurs restent optimistes : le sol corallien de l'atoll, le choix des cannes anciennes et leur culture biologique devraient devenir un gage de qualité exceptionnelle.