Edouard Fritch et Heremoana Maamaatuaiahutapu sont actuellement en déplacement à Cracovie, en Pologne, pour soutenir l’inscription du marae Taputapuatea au patrimoine mondial de l’UNESCO.
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La 41ème session du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO s’est ouverte en Pologne, dimanche 2 juillet. Une session qui peut devenir historique si le marae de Taputapuatea est inscrit mondial à l'UNESCO. Le "paysage culturel" Taputapuatea serait à la fois dans le grand Pacifique le 29ème site classé par l’UNESCO et le troisième en Outre-mer, après le lagon et récif de Nouvelle-Calédonie et les pitons et cirques de la Réunion. Il serait aussi et surtout le premier à être classé "culturel" en Outre-mer.
Impossible donc pour le président du Pays et le ministre de la Culture de rater ce moment. Tous deux sont actuellement en déplacement à Cracovie afin de participer à cette 41ème session. Ils viennent aussi soutenir la démarche d’inscription du paysage culturel de Taputapuatea au patrimoine mondial. "Ce site a toujours beaucoup d'importance aujourd'hui", a déclaré à l'AFP le ministre de la Culture actuellement à Cracovie en rappellant que c'était d'ailleurs au coeur de ce lieu que, le 17 juillet 2015, les dirigeants de la Polynésie française, de Niue, des îles Cook, de Samoa, de Tonga, de Tokelau et de Tuvalu, sept territoires et États du "triangle polynésien", ont adopté une déclaration commune dans la perspective de la COP 21. La candidature du marae de Taputapuatea a aussi été soutenue par l'ancien président François Hollande, qui s'y était rendu en février 2016.
Richard Tuheiava du Tavini est lui aussi en Pologne. L'ancien sénateur se "passionne" pour la gestion de projets pour Unesco, avec notamment le dossier du classement de Taputapuatea au patrimoine de l'UNESCO. Il assistera donc bien à la session de ce weekend.
Il est possible de suivre la réunion du Comité du Patrimoine mondial en direct sur le site de l’Unesco, whc.unesco.org/fr
D’abord, Taputapuātea « apporte un témoignage exceptionnel de 1000 ans de civilisation mā’ohi » (critère 3). Ensuite, « les vestiges archéologiques de Taputapuātea offrent des exemples éminents du type de temple à vocation cultuelle et sociale construit par le peuple mā’ohi du XIVe au XVIIIe siècle – les marae » (critère 4). Enfin, il s’agit d’un « paysage culturel associatif polynésien remarquable » (critère 6).
(source Hiro'a, EL)
Impossible donc pour le président du Pays et le ministre de la Culture de rater ce moment. Tous deux sont actuellement en déplacement à Cracovie afin de participer à cette 41ème session. Ils viennent aussi soutenir la démarche d’inscription du paysage culturel de Taputapuatea au patrimoine mondial. "Ce site a toujours beaucoup d'importance aujourd'hui", a déclaré à l'AFP le ministre de la Culture actuellement à Cracovie en rappellant que c'était d'ailleurs au coeur de ce lieu que, le 17 juillet 2015, les dirigeants de la Polynésie française, de Niue, des îles Cook, de Samoa, de Tonga, de Tokelau et de Tuvalu, sept territoires et États du "triangle polynésien", ont adopté une déclaration commune dans la perspective de la COP 21. La candidature du marae de Taputapuatea a aussi été soutenue par l'ancien président François Hollande, qui s'y était rendu en février 2016.
Richard Tuheiava du Tavini est lui aussi en Pologne. L'ancien sénateur se "passionne" pour la gestion de projets pour Unesco, avec notamment le dossier du classement de Taputapuatea au patrimoine de l'UNESCO. Il assistera donc bien à la session de ce weekend.
Il est possible de suivre la réunion du Comité du Patrimoine mondial en direct sur le site de l’Unesco, whc.unesco.org/fr
Le site polynésien répond à 3 des 10 critères
Le suspense prendra fin au cours ce weekend du 8-9 juillet. Cette année, le Comité est présidé par un Polonais, Jacek Purchla. Vingt autres pays sont représentés, en tout, 21 États votent lors de cette 41ème session. Pour les convaincre d’inscrire Taputapuātea au Patrimoine mondial, la délégation polynésienne s’appuie sur un dossier solide. Le site polynésien répond à trois des dix critères de sélection de l’Unesco : les critères 3, 4 et 6.D’abord, Taputapuātea « apporte un témoignage exceptionnel de 1000 ans de civilisation mā’ohi » (critère 3). Ensuite, « les vestiges archéologiques de Taputapuātea offrent des exemples éminents du type de temple à vocation cultuelle et sociale construit par le peuple mā’ohi du XIVe au XVIIIe siècle – les marae » (critère 4). Enfin, il s’agit d’un « paysage culturel associatif polynésien remarquable » (critère 6).
(source Hiro'a, EL)