Une petite révolution se prépare dans le monde de la pêche avec l'installation de balises de géolocalisation sur les potimarara et les bonitiers. Près de 360 pêcheurs seront concernés par ce dispositif qui vise à lutter contre la fraude et à assurer le respect des réserves marines. La mise en place de ce système suscite des attentes et des questions auxquelle Vaiana Joufoques, cheffe de la cellule du suivi des pêches, tente de répondre au micro de Ibrahim Ahmed Hazi.
"Les pêcheurs payent 49 francs le litre de carburant contre 155 francs pour tout le monde à la pompe, c'est donc divisé par 3. La différence est payée par la population polynésienne. Quand je discute avec les pêcheurs, ils ont conscience de la provenance de cet argent. C'est la population qui contribue à leur permettre de bénéficier de ce prix là donc il faut le respecter. C'est pour cela que, avec ces balises, on veut voir que quand les pêcheurs nous disent qu'ils consomment 200 litres, c'est bien 200 litres pour aller à la pêche."
Elle est interrogée par Ibrahim Ahmed Hazi :