"Pour nous, c'est un véritable cauchemar. C'est un film qui tourne mal"... Ces mots sont ceux du directeur général de la société Jus de fruits de Moorea. Jean-Michel Monot s'est dit victime de "terrorisme financier" dans un communiqué transmis ce samedi 30 mars.
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L'arnaque a été découverte lundi dernier. Selon le directeur général de la société, les comptes de l'entreprise ont été piratés de 150 millions de Fcfp. Il s'agit de ce que l'on appelle communément "la fraude du président". L'arnaqueur s'est fait passer pour le directeur général, mettant sous pression l'un des comptables en soulignant que toutes les opérations demandées étaient "ultra confidentielle". Ainsi l'arnaqueur via cet employé a réussi à envoyer l'argent placé sur deux comptes bancaires vers Hong Kong en Chine. "Nous avons un sentiment d'injustice énorme et nous sommes assommés. Nous sommes victimes d'une arnaque financière dont le mode opératoire est bien connu", explique Jean-Michel Monot qui assure pourtant que des procédures strictes sont mises en place en interne pour éviter ce genre de fraude.
Quant à la situation de la société, elle est aujourd'hui très critique. "Jus de Fruit der Moorea est dans une situation financière catastrophique", admet le directeur qui regrette que les contrôles des établissements financiers sur les virements des entreprises à l'étranger ne soient pas plus stricts. "Ces derniers ont un devoir de vigilance et constituent le dernier rempart pour éviter les fraudes (....) Pour Jus de Moorea, cela n'a pas été le cas malgré les montants importants et inhabituels envoyés vers la destinations Hong Kong en Chine, réputée pour être une passerelle internationale pour les escroqueries et le blanchiment d'argent".
La société a porté plainte auprès de la brigade financière de Papeete. Une enquête est en cours.
Quant à la situation de la société, elle est aujourd'hui très critique. "Jus de Fruit der Moorea est dans une situation financière catastrophique", admet le directeur qui regrette que les contrôles des établissements financiers sur les virements des entreprises à l'étranger ne soient pas plus stricts. "Ces derniers ont un devoir de vigilance et constituent le dernier rempart pour éviter les fraudes (....) Pour Jus de Moorea, cela n'a pas été le cas malgré les montants importants et inhabituels envoyés vers la destinations Hong Kong en Chine, réputée pour être une passerelle internationale pour les escroqueries et le blanchiment d'argent".
La société a porté plainte auprès de la brigade financière de Papeete. Une enquête est en cours.