Depuis le 6 septembre dernier, 10 classes de maternelle et élémentaire ont été fermées. Les élèves ont été répartis dans d'autres classes. Dans le même temps, 8 classes ont été ouvertes, en raison de sureffectifs. Un réajustement qui a lieu chaque année, assure le Ministère de l'Education.
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L'Association des Parents d'Elèves de l'école maternelle Ui Tama, à Papeete, ne décolère pas. Dans une lettre ouverte adressée aujourd'hui à l'inspectrice de la circonscription Pirae et Papeete, elle déplore la fermeture brutale d'une classe de SG (Section des Grands), ce matin. "Est-ce une 'normalité' de vos services ou du Ministère de fermer une classe en début d’année scolaire et ce après que les enfants aient pris leurs marques, se sont habitués à leur enseignant, à leurs taties et tout cela à une semaine de la fin d’un premier cycle ???", s'interroge l'APE. Une décision "dénuée de bon sens", selon l'association. Même surprise à l'école Nahoata ce matin, où une petite classe de 16 élèves a été fermée ce matin.
Car Ui Tama n'est pas un cas isolé. Depuis le 6 septembre, 10 classes au total ont été fermées, à Tahiti en grande majorité. "Un réajustement qui a lieu tous les ans", assure-t-on au Ministère de l'Education. "Les effectifs doivent être de 27 élèves maximum par classe en maternelle, 26 élèves maximum en élémentaire et 25 élèves en primaire (maternelle + élémentaire ndlr). Certaines classes étaient en sous-effectifs et d'autres en sureffectifs. Après un comptage précis après la rentrée, nous avons donc procédé à une remise à jour de la carte scolaire", explique le directeur de cabinet du Ministère de l'Education, Manuel Sanquer. Huit classes ont donc été ouvertes dans le même temps à Tahiti, Bora Bora et aux Tuamotu dans des écoles qui avaient des problèmes de sureffectifs. "A Ui Tama, les classes étaient de 22 élèves, donc bien en-dessous du maximum et passent ainsi à 25, ce qui reste acceptable. Ce n'est pas une décision que nous prenons de gaieté de coeur, mais nous tenons à être dans les clous avant le dialogue de gestion prévu le 29 novembre prochain, avec le Ministère de l'Education, à Paris."
Une réunion est prévue demain à la DGEE avec l'association de parents d'élèves de l'école Ui Tama. Dans ce cas précis, l'enseignante a été affectée à l'école primaire To'ata, pour faire suite à la demande des parents d'élèves qui souhaitaient voir un enseignant titulaire pour remplacer celui placé en détention provisoire pour trafic d'ice.
Ces réajustements se font à effectifs constants.
Car Ui Tama n'est pas un cas isolé. Depuis le 6 septembre, 10 classes au total ont été fermées, à Tahiti en grande majorité. "Un réajustement qui a lieu tous les ans", assure-t-on au Ministère de l'Education. "Les effectifs doivent être de 27 élèves maximum par classe en maternelle, 26 élèves maximum en élémentaire et 25 élèves en primaire (maternelle + élémentaire ndlr). Certaines classes étaient en sous-effectifs et d'autres en sureffectifs. Après un comptage précis après la rentrée, nous avons donc procédé à une remise à jour de la carte scolaire", explique le directeur de cabinet du Ministère de l'Education, Manuel Sanquer. Huit classes ont donc été ouvertes dans le même temps à Tahiti, Bora Bora et aux Tuamotu dans des écoles qui avaient des problèmes de sureffectifs. "A Ui Tama, les classes étaient de 22 élèves, donc bien en-dessous du maximum et passent ainsi à 25, ce qui reste acceptable. Ce n'est pas une décision que nous prenons de gaieté de coeur, mais nous tenons à être dans les clous avant le dialogue de gestion prévu le 29 novembre prochain, avec le Ministère de l'Education, à Paris."
Une réunion est prévue demain à la DGEE avec l'association de parents d'élèves de l'école Ui Tama. Dans ce cas précis, l'enseignante a été affectée à l'école primaire To'ata, pour faire suite à la demande des parents d'élèves qui souhaitaient voir un enseignant titulaire pour remplacer celui placé en détention provisoire pour trafic d'ice.
Ces réajustements se font à effectifs constants.
10 fermetures de classes en 3 jours...et 8 ouvertures