L'actualité économie du fenua a été riche pour cette année 2018. La croissance se confirme, la note du pays a été relevée par Moody’s, les créations d’emplois progressent de 3% mais pour autant cela reste insuffisant.
•
Les chiffres de l’Institut d’émission d’Outre-mer et l’institut de la statistique sont explicites : la Polynésie française confirme cette année sa croissance. Cela n’a d’ailleurs pas échappé à l’agence de notation financière Moody’s qui vient de relever la note de la Polynésie française. C’est la plus haute notation jamais enregistrée par le Pays.
Si les créations d’emplois progressent de 3%, cela ne suffit pas encore à faire refluer le chômage. Alors, pour renforcer la tendance, le gouvernement aura accentué, cette année, son soutien aux porteurs de projets du secteur privé en débloquant 17 milliards de Fcfp d’agréments fiscaux sur 42 milliards de Fcfp d’investissements. A la clé, la création de 500 emplois directs.
Autres faits économiques majeurs de cette année 2018 : la croissance record du tourisme avec l’ouverture à la concurrence du ciel polynésien, le bond en avant du désenclavement numérique du Pays et la mise sur les rails du projet village Tahitien sans oublier le projet de ferme aquacole à Hao.
La croisière a aussi le vent en poupe : elle fait un bond de 30% pour le seul mois d’octobre. Un bémol cependant est à relever : les conditions trop restrictives de la défiscalisation nationale accordée le mois dernier aux navires de croisière polynésiens. Malgré tout, la Polynésie est devenue le leader régional de la navigation charter devant la Nouvelle-Zélande et l’Australie.
Mais l'événement marquant de l’année reste l’ouverture à la concurrence du ciel polynésien qui provoque un gros bouleversement sur la route Tahiti-Etats-Unis-Europe. Quatre compagnies desservent désormais le fenua : Air France, Air Tahiti Nui, French Bee depuis le 12 mai, et United Airlines, depuis le 30 octobre. Une concurrence qui a du bon puisque les tarifs baissent. Du coup, la Polynésie double sa fréquentation touristique et progresse de 7,3% cette année. Elle aura accueilli cette année près de 212 000 visiteurs et les pensions de famille en profitent. Par ailleurs, la desserte aérienne domestique s’ouvre aussi à la concurrence avec les premiers vols prévus pour fin 2019 d’Islands Airline.
Ces nouveautés apportent une dynamique qui s’installe sur le territoire. En effet, Air Tahiti Nui positionne début novembre son 1er Dreamliner, Air New Zealand, un troisième vol hebdomadaire, et Hawaian Airlines, un second. De son côté, le gouvernement active le levier défiscalisation pour développer la capacité hôtelière du Pays. Les projets de rénovation et d’extension d’hôtels sont les plus aidés cette année, les investissements se montent à un plus de 26 milliards de Fcfp. Le Pays accorde 11 milliards et demi de Fcfp de crédits d’impôts.
Du côté des grands projets d’investissement privés soutenus par le Pays, un protocole d’engagement est signé le 17 août avec le consortium maori pour le projet village Tahitien. Les deux parties se donnent jusqu’à fin mars 2019 pour finaliser leur partenariat. Pour la ferme aquacole de Hao, Tahiti Nui Ocean Food a lancé les consultations avec les armateurs pour acheminer les matériaux nécessaires à la construction de la base de vie. En visite en septembre au fenua, Mr Wang Cheng fait deux annonces : il veut aussi développer son projet vers d’autres atolls, et il n’est plus question de produire 50 000 tonnes par an mais sur 10 ans.
Enfin, autre bouleversement majeur cette année : le bond en avant du désenclavement numérique du Pays avec le câble Natitua mis en service le 18 décembre. La prochaine étape, c’est Manatua qui reliera Tahiti- les Cook et les Samoa, sa mise en service est prévue pour mi 2020. La cérémonie de signature pour le consortium a eu lieu le 8 novembre à Auckland.
Si les créations d’emplois progressent de 3%, cela ne suffit pas encore à faire refluer le chômage. Alors, pour renforcer la tendance, le gouvernement aura accentué, cette année, son soutien aux porteurs de projets du secteur privé en débloquant 17 milliards de Fcfp d’agréments fiscaux sur 42 milliards de Fcfp d’investissements. A la clé, la création de 500 emplois directs.
La croisière a le vent en poupe
Autres faits économiques majeurs de cette année 2018 : la croissance record du tourisme avec l’ouverture à la concurrence du ciel polynésien, le bond en avant du désenclavement numérique du Pays et la mise sur les rails du projet village Tahitien sans oublier le projet de ferme aquacole à Hao.
La croisière a aussi le vent en poupe : elle fait un bond de 30% pour le seul mois d’octobre. Un bémol cependant est à relever : les conditions trop restrictives de la défiscalisation nationale accordée le mois dernier aux navires de croisière polynésiens. Malgré tout, la Polynésie est devenue le leader régional de la navigation charter devant la Nouvelle-Zélande et l’Australie.
Le ciel polynésien s'ouvre
Mais l'événement marquant de l’année reste l’ouverture à la concurrence du ciel polynésien qui provoque un gros bouleversement sur la route Tahiti-Etats-Unis-Europe. Quatre compagnies desservent désormais le fenua : Air France, Air Tahiti Nui, French Bee depuis le 12 mai, et United Airlines, depuis le 30 octobre. Une concurrence qui a du bon puisque les tarifs baissent. Du coup, la Polynésie double sa fréquentation touristique et progresse de 7,3% cette année. Elle aura accueilli cette année près de 212 000 visiteurs et les pensions de famille en profitent. Par ailleurs, la desserte aérienne domestique s’ouvre aussi à la concurrence avec les premiers vols prévus pour fin 2019 d’Islands Airline.
Ces nouveautés apportent une dynamique qui s’installe sur le territoire. En effet, Air Tahiti Nui positionne début novembre son 1er Dreamliner, Air New Zealand, un troisième vol hebdomadaire, et Hawaian Airlines, un second. De son côté, le gouvernement active le levier défiscalisation pour développer la capacité hôtelière du Pays. Les projets de rénovation et d’extension d’hôtels sont les plus aidés cette année, les investissements se montent à un plus de 26 milliards de Fcfp. Le Pays accorde 11 milliards et demi de Fcfp de crédits d’impôts.
Le développement du numérique
Du côté des grands projets d’investissement privés soutenus par le Pays, un protocole d’engagement est signé le 17 août avec le consortium maori pour le projet village Tahitien. Les deux parties se donnent jusqu’à fin mars 2019 pour finaliser leur partenariat. Pour la ferme aquacole de Hao, Tahiti Nui Ocean Food a lancé les consultations avec les armateurs pour acheminer les matériaux nécessaires à la construction de la base de vie. En visite en septembre au fenua, Mr Wang Cheng fait deux annonces : il veut aussi développer son projet vers d’autres atolls, et il n’est plus question de produire 50 000 tonnes par an mais sur 10 ans.
Enfin, autre bouleversement majeur cette année : le bond en avant du désenclavement numérique du Pays avec le câble Natitua mis en service le 18 décembre. La prochaine étape, c’est Manatua qui reliera Tahiti- les Cook et les Samoa, sa mise en service est prévue pour mi 2020. La cérémonie de signature pour le consortium a eu lieu le 8 novembre à Auckland.