Une affaire de violences sur conjoint était jugée en comparution immédiate lundi 5 septembre. Un dossier comme il y en a toutes les semaines sur les bureaux du tribunal de Papeete mais cette fois, c’est le profil particulier du prévenu qui posait des questions.
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L’homme approche la cinquantaine et a déjà plus d’une dizaine de condamnations sur son casier judiciaire dont une, pour tentative de meurtre. A la fin des années 90, il avait braqué une station service et avait écopé de 20 ans de réclusion criminelle. Il a purgé la majeure partie de sa peine en métropole.
Il a gardé des contacts suspicieux en France métropolitaine
A propos du prévenu, les médecins évoquent un comportement paranoïaque et fragile, lui qui est également soupçonné par les magistrats de s’être radicalisé à l’islam lors de son long séjour dans une prison métropolitaine. Il devait d’ailleurs se rendre en France lundi soir pour « récupérer des affaires » a-t-il avancé à la barre. Il n’a pas nié avoir gardé des contacts avec des anciens détenus d’origine maghrébine.
« Il voit tout noir quand il s’énerve » avance sa concubine
Le prévenu comparaissait lundi 5 septembre pour avoir battu sa femme, dans la nuit du 12 au 13 août. Cette dernière a même eu 15 jours d’ITT tant les coups étaient violents. En juin dernier, il avait d’ailleurs déjà été condamné pour les mêmes faits. Devant le tribunal, l’homme a nié avoir levé la main sur sa conjointe. Le tribunal l’a tout de même reconnu coupable et a ordonné son maintien en détention pour les 18 prochains mois. Il devra également payer 100 000 francs CP de dommages et intérêts à sa victime, avec qui il a un fils aujourd’hui âgé de 20 ans.
Le procureur avait requis trois ans de prison ferme pour « le risque qu’il représente pour la société ».
Il a gardé des contacts suspicieux en France métropolitaine
A propos du prévenu, les médecins évoquent un comportement paranoïaque et fragile, lui qui est également soupçonné par les magistrats de s’être radicalisé à l’islam lors de son long séjour dans une prison métropolitaine. Il devait d’ailleurs se rendre en France lundi soir pour « récupérer des affaires » a-t-il avancé à la barre. Il n’a pas nié avoir gardé des contacts avec des anciens détenus d’origine maghrébine.
« Il voit tout noir quand il s’énerve » avance sa concubine
Le prévenu comparaissait lundi 5 septembre pour avoir battu sa femme, dans la nuit du 12 au 13 août. Cette dernière a même eu 15 jours d’ITT tant les coups étaient violents. En juin dernier, il avait d’ailleurs déjà été condamné pour les mêmes faits. Devant le tribunal, l’homme a nié avoir levé la main sur sa conjointe. Le tribunal l’a tout de même reconnu coupable et a ordonné son maintien en détention pour les 18 prochains mois. Il devra également payer 100 000 francs CP de dommages et intérêts à sa victime, avec qui il a un fils aujourd’hui âgé de 20 ans.
Le procureur avait requis trois ans de prison ferme pour « le risque qu’il représente pour la société ».