Nommé « Phénix » au sein de l’Armée de l’air, le premier A 330 a été remis sur la base aérienne 125 d'Istres-Le Tubé en septembre dernier. Il a fait escale à Tahiti à l'occasion de sa période d'essais.
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À peine livré, et réceptionné le 19 octobre dernier sur la BA 125 d'Istres, le premier A 330 MRTT de l'armée de l'air va entamer une série d'expérimentations, d'une durée d'environ douze mois afin de décrocher à l'automne prochain une première capacité opérationnelle.
"Cette première capacité opérationnelle ne concernera pas uniquement l'avion, mais également les équipages et les mécaniciens, afin de démontrer les capacités opérationnelles comme celle d'effectuer une mission de dissuasion en autonomie".
Au total, douze appareils sont prévus par la loi de programmation militaire. Mais l’histoire ne s’arrêtera pas là puisque la ministre des Armées a entériné le principe d’une commande ultérieure de trois avions supplémentaires, ce qui porterait alors la flotte totale à 15 avions.
Les opérations de maintenance de ces stations-service volantes coûtent une fortune à l'armée de l'air, demandant jusqu'à 40 heures d'entretien par heure de vol, contre 20 à l'origine.
Pour l'heure, elle a dédié un budget de 2,3 milliards d'euros à l'achat des appareils, dont 311 millions en 2018 et 413 en 2019, selon les documents budgétaires.
Au programme des prochains mois, environ 600 heures de vol, 750 points d'expérimentations et 28 profils de mission. "Il s'agira de tester l'ensemble des profils."
Samedi 4 mai 2019, le Phénix s’envole d’Istres en direction de la Polynésie française qu’il atteindra en deux étapes, via Washington aux Etats-Unis à l’aller et le Canada au retour. Le Phénix devrait retourner à Istres le 10 mai à l’issue de son premier périple au-delà de la ligne de changement de date
En France, les Phénix ont été commandés à 15 exemplaires dont 12 doivent être livrés d’ici à 2023, conformément à la loi de programmation militaire
L'Airbus A330 Phénix va rentrer en service au sein de l'armée de l'air en 2019. Il va remplacer à l'horizon 2026-2027 la flotte sexagénaire de ravitaillement en vol les 14 ravitailleurs C135 mis en service en 1964 dont la mission était alors de ravitailler les Mirage IVA qui constituaient à l’époque la composante aéroportée de la force de frappe nucléaire française Les Boeing C-135 sont des ancêtres acquis au temps du général de Gaulle en 1962.
Ensuite, la flotte de transport stratégique de personnel et de fret. Une flotte composée d’A310 et A340 de l’escadron Esterel.
L'A330 MRTT réserve une capacité maximale avec 111 tonnes de carburant lors de son décollage. Selon sa mission, jusqu'à 60 tonnes de kérosène sont disponibles pour d'autres appareils, avec une autonomie de 4h30, soit quasiment 2 000 km.
Il peut délivrer 50 tonnes de carburant pour une autonomie de 4h30 contre 17 tonnes pour le C135.
La direction générale de l'armement (DGA) a passé commande auprès d'Airbus pour trois ravitailleurs A330 MRTT supplémentaires. Ces appareils s'ajoutent aux neuf ravitailleurs d'ores et déjà commandés, Ce contrat constitue "la troisième et dernière tranche d'un contrat pluriannuel signé en 2014 par le Ministère de la Défense".
"Cette première capacité opérationnelle ne concernera pas uniquement l'avion, mais également les équipages et les mécaniciens, afin de démontrer les capacités opérationnelles comme celle d'effectuer une mission de dissuasion en autonomie".
Au total, douze appareils sont prévus par la loi de programmation militaire. Mais l’histoire ne s’arrêtera pas là puisque la ministre des Armées a entériné le principe d’une commande ultérieure de trois avions supplémentaires, ce qui porterait alors la flotte totale à 15 avions.
Les opérations de maintenance de ces stations-service volantes coûtent une fortune à l'armée de l'air, demandant jusqu'à 40 heures d'entretien par heure de vol, contre 20 à l'origine.
Pour l'heure, elle a dédié un budget de 2,3 milliards d'euros à l'achat des appareils, dont 311 millions en 2018 et 413 en 2019, selon les documents budgétaires.
Au programme des prochains mois, environ 600 heures de vol, 750 points d'expérimentations et 28 profils de mission. "Il s'agira de tester l'ensemble des profils."
Samedi 4 mai 2019, le Phénix s’envole d’Istres en direction de la Polynésie française qu’il atteindra en deux étapes, via Washington aux Etats-Unis à l’aller et le Canada au retour. Le Phénix devrait retourner à Istres le 10 mai à l’issue de son premier périple au-delà de la ligne de changement de date
En France, les Phénix ont été commandés à 15 exemplaires dont 12 doivent être livrés d’ici à 2023, conformément à la loi de programmation militaire
L'Airbus A330 Phénix va rentrer en service au sein de l'armée de l'air en 2019. Il va remplacer à l'horizon 2026-2027 la flotte sexagénaire de ravitaillement en vol les 14 ravitailleurs C135 mis en service en 1964 dont la mission était alors de ravitailler les Mirage IVA qui constituaient à l’époque la composante aéroportée de la force de frappe nucléaire française Les Boeing C-135 sont des ancêtres acquis au temps du général de Gaulle en 1962.
Ensuite, la flotte de transport stratégique de personnel et de fret. Une flotte composée d’A310 et A340 de l’escadron Esterel.
L'A330 MRTT réserve une capacité maximale avec 111 tonnes de carburant lors de son décollage. Selon sa mission, jusqu'à 60 tonnes de kérosène sont disponibles pour d'autres appareils, avec une autonomie de 4h30, soit quasiment 2 000 km.
Il peut délivrer 50 tonnes de carburant pour une autonomie de 4h30 contre 17 tonnes pour le C135.
La direction générale de l'armement (DGA) a passé commande auprès d'Airbus pour trois ravitailleurs A330 MRTT supplémentaires. Ces appareils s'ajoutent aux neuf ravitailleurs d'ores et déjà commandés, Ce contrat constitue "la troisième et dernière tranche d'un contrat pluriannuel signé en 2014 par le Ministère de la Défense".
A 330 MRTT : la nouvelle pompe à essence des armées en escale à tahiti