L'affaire de l'Arafenua : l'Etat doit indemniser

Après avoir été suspendus en 2012 pour motif disciplinaire, deux agents de l’ancien patrouilleur des douanes, l'Arafenua devront être indemnisés par l’Etat. L'an dernier, ils ont été blanchis dans une affaire de viol.
La décision est tombée. L’Etat a été condamné à verser toutes les indemnités que les deux douaniers auraient pu percevoir entre 2012 à 2015, durée pendant laquelle ils avaient été suspendus pour motif disciplinaire. Ces Indemnités correspondent à ce qu’ils auraient dû toucher s’ils étaient restés en fonction.
C’est donc une première réparation pour ces douaniers qui avaient été accusés de viol.


Mensonges et affabulations


C’était en juillet 2012. Une douanière, Elodie A., avait gravement accusé quatre de ses collègues.  La jeune femme avait affirmé que ses collègues, lors d'une mission aux Marquises sur la vedette des douanes Arafenua, avaient fait irruption dans sa cabine pour la violer et lui infliger divers sévices sexuels.

La vedette Arafenua avait été passée au crible lors des investigations pour y retrouver d'éventuelles traces d’ADN pouvant accréditer ces accusations. En vain. Une centaine de témoins avaient été interrogés. La vie des douaniers mis en cause avait également fait l'objet d'investigations approfondies sans que la justice ne trouve jamais trace d'aucun élément de preuve tendant à valider les faits dénoncés par leur accusatrice.

En janvier 2016, le juge d’instruction en charge du dossier a prononcé un non-lieu, faute d’éléments matériels et de témoignages probants.
L’accusatrice est toujours introuvable aujourd’hui.