Dans un communiqué, le Conseil des femmes salue la fermeté de la justice dans l'affaire Boiron, qui "réconcilie l’opinion publique avec la justice" et appelle à la même fermeté pour ne pas libérer les accusés, le 19 septembre.
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Jeudi 19 septembre, la justice examinera les demandes de remises en liberté de trois des dix protagonistes condamnés en première instance et incarcérés pour prostitution de mineurs et trafic et usage d'ice, dans l'affaire dite "Boiron".
A la veille de cette date importante, le Conseil des femmes salue, dans un communiqué la fermeté des peines prononcées en première instance qui "réconcilie l'opinion publique avec la justice", même s'il regrette que les mineures victimes aient été "les grandes oubliées" de ce procès : "l’honneur et la dignité de ces jeunes filles ont été plus que bafoués".
Le Conseil des femmes demande à la justice de garder cette fermeté en maintenant les accusés en détention. "Depuis le 29 août dernier, ces derniers sont inscrits au Fichier des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS). Le Conseil des femmes de Polynésie française ne comprendrait pas que ces personnes soient remises en liberté plus rapidement que les délais prévus."
Et le Conseil des femmes de déplorer le retard de la Polynésie française en matière de protection de l’enfance en danger. "L’insuffisance voire l’inexistence de textes règlementaires locaux en la matière débouche sur une grande méconnaissance du problème et à fortiori, sur l’application unique du Code civil et du Code pénal. En ajoutant une insuffisance voire une absence de centres de placement immédiat ou de foyers d’urgence susceptibles de recevoir des mineurs en danger, le tableau est total."
"L’enfant polynésien est en droit d’attendre la même protection que tout autre enfant de France ou de Navarre. Malheureusement force est de constater que l’intervention du juge est parfois le dernier rempart pour le protéger.
Le Conseil des femmes, à la lumière de cette affaire où l’inacceptable doit être combattu, appelle à nouveau les autorités judiciaires à continuer dans la voie d’une répression très sévère pour ce qui est des violences faites aux femmes et aux mineurs."
A la veille de cette date importante, le Conseil des femmes salue, dans un communiqué la fermeté des peines prononcées en première instance qui "réconcilie l'opinion publique avec la justice", même s'il regrette que les mineures victimes aient été "les grandes oubliées" de ce procès : "l’honneur et la dignité de ces jeunes filles ont été plus que bafoués".
Le Conseil des femmes demande à la justice de garder cette fermeté en maintenant les accusés en détention. "Depuis le 29 août dernier, ces derniers sont inscrits au Fichier des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS). Le Conseil des femmes de Polynésie française ne comprendrait pas que ces personnes soient remises en liberté plus rapidement que les délais prévus."
Et le Conseil des femmes de déplorer le retard de la Polynésie française en matière de protection de l’enfance en danger. "L’insuffisance voire l’inexistence de textes règlementaires locaux en la matière débouche sur une grande méconnaissance du problème et à fortiori, sur l’application unique du Code civil et du Code pénal. En ajoutant une insuffisance voire une absence de centres de placement immédiat ou de foyers d’urgence susceptibles de recevoir des mineurs en danger, le tableau est total."
"L’enfant polynésien est en droit d’attendre la même protection que tout autre enfant de France ou de Navarre. Malheureusement force est de constater que l’intervention du juge est parfois le dernier rempart pour le protéger.
Le Conseil des femmes, à la lumière de cette affaire où l’inacceptable doit être combattu, appelle à nouveau les autorités judiciaires à continuer dans la voie d’une répression très sévère pour ce qui est des violences faites aux femmes et aux mineurs."