Miri Tatarata, l'ex-femme de JPK, et Francis Stein, son ami, ont été mis en examen jeudi 27 juin pour meurtre. Ils ont été entendus en garde-à-vue au sujet de la disparition du journaliste, en 1997. "C'est scandaleux", a simplement commenté l'avocate de Miri Tatarata, à la sortie de l'audition.
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Placés en garde-à-vue depuis le 25 juin, Miri Tatarata, l'ancienne femme du journaliste JPK, et Francis Stein, son ami, ont été entendus tour à tour par le juge d'instruction, Frédéric Vue, puis par le juge des libertés et de la détention pendant plus de six heures.
A l'issue de ces auditions, ils ont tous les deux été mis en examen pour meurtre et laissés libres sous contrôle judiciaire.
A la sortie du tribunal, leurs avocats ont fait très peu de commentaires. "C'est scandaleux," a simplement lâché Me Brigitte Gaultier, avocate de Miri Tatarata, pendant que sa cliente sortait par une autre porte, afin d'éviter les objectifs de la presse.
"J'ai des instructions claires pour ne pas communiquer, a brièvement déclaré Me Arcus Usang, avocat de Francis Stein. Pour le moment, nous n'avons pas de calendrier [pour d'autres convocations ndlr], c'est tout ce que je peux dire."
Au cours de sa garde-à-vue, Miri Tatarata aurait été hospitalisée, avant d'être entendue par les juges. La justice la soupçonne d'avoir entretenu une relation extra-conjugale avec Francis Stein, au moment de la disparition de son mari, le journaliste Jean-Pascal Couraud, dit JPK, en 1997.
La première piste a d'ailleurs d'abord été celle du suicide, par dépit amoureux. Puis, longtemps évoquée, la thèse de l'enlèvement politique impliquant le GIP (Groupement d'Intervention de la Polynésie) et Gaston Flosse pourrait prendre une tournure différente et aborder un biais plus personnel. Selon le Comité de soutien JPK, le juge d'instruction "semble aujourd’hui en mesure de clôturer l’instruction avant la fin d’année 2019".
Francis Stein, ancien président du Syndicat de la fonction publique, est aujourd'hui chef de service dans l'administration territoriale, tout comme Miri Tatarata.
Les trois anciens GIP, Rere Puputauki, Tino Mara et Tutu Manate sont toujours mis en examen dans cette affaire également pour "enlèvement et séquestration sans libération avant le septième jour en bande organisée".
A l'issue de ces auditions, ils ont tous les deux été mis en examen pour meurtre et laissés libres sous contrôle judiciaire.
A la sortie du tribunal, leurs avocats ont fait très peu de commentaires. "C'est scandaleux," a simplement lâché Me Brigitte Gaultier, avocate de Miri Tatarata, pendant que sa cliente sortait par une autre porte, afin d'éviter les objectifs de la presse.
"J'ai des instructions claires pour ne pas communiquer, a brièvement déclaré Me Arcus Usang, avocat de Francis Stein. Pour le moment, nous n'avons pas de calendrier [pour d'autres convocations ndlr], c'est tout ce que je peux dire."
Au cours de sa garde-à-vue, Miri Tatarata aurait été hospitalisée, avant d'être entendue par les juges. La justice la soupçonne d'avoir entretenu une relation extra-conjugale avec Francis Stein, au moment de la disparition de son mari, le journaliste Jean-Pascal Couraud, dit JPK, en 1997.
La première piste a d'ailleurs d'abord été celle du suicide, par dépit amoureux. Puis, longtemps évoquée, la thèse de l'enlèvement politique impliquant le GIP (Groupement d'Intervention de la Polynésie) et Gaston Flosse pourrait prendre une tournure différente et aborder un biais plus personnel. Selon le Comité de soutien JPK, le juge d'instruction "semble aujourd’hui en mesure de clôturer l’instruction avant la fin d’année 2019".
Francis Stein, ancien président du Syndicat de la fonction publique, est aujourd'hui chef de service dans l'administration territoriale, tout comme Miri Tatarata.
Les trois anciens GIP, Rere Puputauki, Tino Mara et Tutu Manate sont toujours mis en examen dans cette affaire également pour "enlèvement et séquestration sans libération avant le septième jour en bande organisée".
Affaire JPK : Miri Tatarata et Francis Stein mis en examen pour meurtre