L'attentat déjoué en Australie suscite des réactions jusqu'en Polynésie. L'aéroport international est-il suffisamment protégé ?
La France a relevé son niveau d'alerte au maximum, mais pas en Polynésie.
La France a relevé son niveau d'alerte au maximum, mais pas en Polynésie.
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Ce week-end, quatre libano-australiens ont tenté de "faire tomber" un avion de ligne. L'Australie avait relevé son niveau d'alerte en 2014. La France également, mais l'état d'urgence ne s'applique toujours pas en Polynésie.
Pour la représentante Tahoeraa, Teuira Iriti : "Il faut en reparler avec les personnes concernées : la gendarmerie, le Haut-Commissaire...qui s'occupent de la sécurité de la population, voir si nous avons suffisamment de moyens pour nous prévenir ou alors doit-on apporter des moyens supplémentaires, mais il ne faut pas céder à la peur."
Pour le représentant UPLD, Anthony Géros, "le problème en Polynésie, c'est qu'elle est toujours française. Donc, la compétence en matière de sécurité relève de l'Etat. La question est à poser au représentant de l'Etat : quels moyens compte-t-il déployer pour assurer un maximum de protection, en matière de sécurité de nos populations face à ces exactions terroristes dans le Pacifique ? L'Australie, ce n'est pas pas loin de la Polynésie et il faut être vigilant."
La sénatrice Lana Tetuanui avait déjà interpelé l'Etat à ce sujet, au Sénat, en septembre 2016, après que trois détenus polynésiens aient été fichés S.
Pour le Haut-Commissaire en Polynésie, René Bidal, les moyens actuels sont bien suffisants, avec le plan Vigipirate.
En attendant, quelques affichettes dans le hall de l'aéroport international de Tahiti-Faa'a expliquent comment réagir en cas d'attaque terroriste : s'échapper ou se cacher.
Depuis 2015, la gendarmerie en Polynésie a perdu 15% de ses effectifs. Un escadron entier de gendarmes mobiles déployés ailleurs, dans des territoires dits "plus à risques" (Réunion, Guyane, Mayotte).
300 nouveaux gendarmes ont été promis pour les Outre-mer à l’horizon 2019. Reste à savoir, combien seront affectés en Polynésie.
Du côté de l’armée, statu quo. Moyens humains et matériels constants. Pas d’opération Sentinelle sur le territoire, qui inclurait une surveillance militaire des points stratégiques et un contrôle renforcé aux frontières.
Côté civil en revanche, les Polynésiens se mobilisent. La réserve opérationnelle de la gendarmerie compte désormais une centaine de bénévoles, mobilisables à tout moment.
Les campagnes « Les gestes qui sauvent », organisées par le Haut-commissariat, ont formé 850 personnes aux premiers secours, gratuitement.
Pour la représentante Tahoeraa, Teuira Iriti : "Il faut en reparler avec les personnes concernées : la gendarmerie, le Haut-Commissaire...qui s'occupent de la sécurité de la population, voir si nous avons suffisamment de moyens pour nous prévenir ou alors doit-on apporter des moyens supplémentaires, mais il ne faut pas céder à la peur."
Pour le représentant UPLD, Anthony Géros, "le problème en Polynésie, c'est qu'elle est toujours française. Donc, la compétence en matière de sécurité relève de l'Etat. La question est à poser au représentant de l'Etat : quels moyens compte-t-il déployer pour assurer un maximum de protection, en matière de sécurité de nos populations face à ces exactions terroristes dans le Pacifique ? L'Australie, ce n'est pas pas loin de la Polynésie et il faut être vigilant."
La sénatrice Lana Tetuanui avait déjà interpelé l'Etat à ce sujet, au Sénat, en septembre 2016, après que trois détenus polynésiens aient été fichés S.
Pour le Haut-Commissaire en Polynésie, René Bidal, les moyens actuels sont bien suffisants, avec le plan Vigipirate.
En attendant, quelques affichettes dans le hall de l'aéroport international de Tahiti-Faa'a expliquent comment réagir en cas d'attaque terroriste : s'échapper ou se cacher.
Depuis 2015, la gendarmerie en Polynésie a perdu 15% de ses effectifs. Un escadron entier de gendarmes mobiles déployés ailleurs, dans des territoires dits "plus à risques" (Réunion, Guyane, Mayotte).
300 nouveaux gendarmes ont été promis pour les Outre-mer à l’horizon 2019. Reste à savoir, combien seront affectés en Polynésie.
Du côté de l’armée, statu quo. Moyens humains et matériels constants. Pas d’opération Sentinelle sur le territoire, qui inclurait une surveillance militaire des points stratégiques et un contrôle renforcé aux frontières.
Côté civil en revanche, les Polynésiens se mobilisent. La réserve opérationnelle de la gendarmerie compte désormais une centaine de bénévoles, mobilisables à tout moment.
Les campagnes « Les gestes qui sauvent », organisées par le Haut-commissariat, ont formé 850 personnes aux premiers secours, gratuitement.