Au conseil des ministres du 22 mai 2019

Le gouvernement a entre autre étudié une modification du projet de loi relatif à la taxation des produits sucrés et la création d'une agence d'aménagement et de développement durable des territoires : archipels , intercommunalité, communes.
Projet de loi du Pays sur la taxe pour la consommation et la prévention

Le vice-président a présenté en conseil des ministres une nouvelle mouture du projet de loi portant application de la nouvelle « Taxe pour la Consommation et la Prévention ».

En effet, soucieux de ne pas affecter la compétitivité, et donc l’emploi, des entreprises implantées localement, le vice-président a été amené à porter quelques aménagements au texte initialement présenté en décembre 2018.

Les modifications proposées sont les suivantes :

Un gradient de taxation supplémentaire est rajouté de sorte à atténuer les effets de seuil en adaptant plus précisément la pression fiscale à la teneur en sucre des produits afin de garantir une plus grande équité de traitement des produits ;
Les jus de fruits et de légumes sans sucres ajoutés et sans addition d’édulcorants sont désormais exonérés de la taxe ;
Les laits infantiles, les laits de croissance et certains produits destinés à des fins médicales sont désormais exonérés de la taxe ;
Les jus de fruits et légumes bénéficieront désormais d’un abattement de la taxe à hauteur de 50 % ;
Le sucre importé en gros sera désormais taxé à hauteur de 20 cfp par kilogramme, au lieu de 30 précédemment, afin de prendre en compte le fait que celui ci est utilisé comme matière première par des entreprises qui paieront également la taxe sur leurs produits finis ;

La mise en application pour les jus de fruits et légumes est repoussée au 1er janvier 2020, afin de permettre aux entreprises locales et aux importateurs d’ajuster leur stratégie commerciale et leur production.

Les autres produits soumis à la TCP seront taxés à compter du 1er septembre 2019, en raison de la mise en exploitation du logiciel FENIX au mois de juillet prochain.

Ces modifications, qui consistent à prendre en compte la particularité de certains produits très spécifiques, ne portent pas atteinte à l’objectif initial du texte, soutenu en décembre dernier par la majorité des élus de la Polynésie française, à savoir :

mettre en place une fiscalité comportementale amenant les producteurs à diminuer le taux de sucre dans leurs produits ;
financer un ensemble d’actions de prévention destinés à lutter contre le fléau que représente la surconsommation de sucre en Polynésie française.

Etude préalable de cadrage pour une stratégie d’exploration des grands fonds marins

Les gisements miniers profonds font l’objet depuis de nombreuses années d’une vive attention liée aux enjeux (financiers, industriels, politiques, sociétal) qu’ils véhiculent.

La zone économique exclusive (ZEE) de Polynésie française a fait l’objet par le passé d’un certain nombre de campagnes d’exploration de ses grands fonds, campagnes en partie orientées vers leur caractérisation géologique.

Ces campagnes ont mis en évidence la présence de plusieurs types de gisements minéraux profonds dont les encroutements cobaltifères, qui présentent, a priori, les concentrations en métaux les plus intéressantes.

Depuis 2012, et une première étude de synthèse menée sur la question par Creocean, le Pays s’est penché à plusieurs reprises sur le potentiel minier de ses grands fonds. L’expertise collégiale menée en 2016 par l’IRD a confirmé plusieurs choses :

Les teneurs en métaux (cobalt, nickel, manganèse, titane, platine…) relevés par les différentes campagnes océanographiques présentent un potentiel intéressant ;

Les données disponibles et donc la connaissance des gisements sont très insuffisantes et beaucoup trop fragmentaires pour en tirer des conclusions sur un éventuel potentiel minier. En conséquence, il s’avère indispensable de réaliser des campagnes exploratoires qui nécessitent le développement de technologies adaptées pour ces grands fonds marins.

Le conseil des ministres a confié à la société Abyssa (filiale spécialisée de Creocean) l’élaboration d’une stratégie d’exploration propre à la Polynésie française en termes de ressources minières potentielles et plus particulièrement concernant les encroûtements cobaltifères.

Cette étude, d’un montant de 6 742 243 cfp TTC et d’une durée de 9 mois, permettra d’obtenir une méthodologie d’investigation permettant à la Polynésie française de pouvoir disposer d’une solution lui permettant d’explorer les fonds marins sous sa juridiction.

Stabilité pour l’indice des prix

En avril, l'indice des prix à la consommation augmente de 0,4 % et s'établit à 99,35, en raison de la hausse des tarifs des Transports aériens et des prix des Produits alimentaires et boissons non alcoolisées. Sur douze mois, l'indice général des prix à la consommation augmente de 0,3 %.
L’indice ouvrier augmente de 0,5 % en avril 2019. Il progresse de 1,2 % en glissement sur douze mois.
L'indice général hors Transport aérien international progresse de 0,2 % en avril 2019. Il est en hausse de 0,4 % en glissement sur douze mois.

Au mois d’avril également, l'index du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) est en augmentation de 0,2 %. Cette évolution est principalement liée à l'augmentation des charges patronales intervenue mi février mais observé sur les index d’avril.

Sur la même période, les tarifs des services augmentent de 0,3 % alors que les prix des matériaux de construction baissent de 0,3 %.

Dans le Bâtiment, l'index du Gros Œuvre est stable et celui du Second Œuvre augmente de 0,2 %. Dans les Travaux Publics, l'index du Génie Civil est en hausse de 0,3 % et celui des Travaux Spécialisés de 0,2 %. Sur 12 mois, l'index général du BTP est en hausse de 1,5 % ; l'index du Bâtiment croît de 1,0 % et celui des Travaux Publics, de 2,2 %.

Par ailleurs, toujours pour le mois d’avril, les index hybrides prennent les valeurs suivantes (base 100 en décembre 2010) :
 

Maintien du prix des hydrocarbures au 1er juin

En l’absence de chargements d’hydrocarbures liquides et de gaz butane, le Conseil des ministres a décidé de maintenir les prix des hydrocarbures à leur niveau actuel pour le mois de juin.

Création d’une agence d’aménagement et de développement durable des territoires de la Polynésie française

Le 5 avril dernier, le comité de pilotage du Schéma d’Aménagement Général (SAGE) de la Polynésie française a approuvé le projet d’aménagement durable (PADD) du Pays et sa déclinaison par archipel, dernière étape avant la présentation à l’Assemblée de Polynésie de la loi de Pays sur le SAGE à la fin de cette année 2019.

Parallèlement à ces travaux et dans la perspective de la mise en œuvre du SAGE, une mission d’opportunité, de faisabilité et de préfiguration d’une agence d’aménagement et de développement durable des territoires de la Polynésie française, a été entreprise en collaboration avec la Fédération nationale des agences d’urbanisme (FNAU).

Cette mission a été menée conjointement par le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) et la FNAU. Elle a débouché sur un premier rapport remis en novembre 2018 faisant état d’un besoin exprimé par les principaux acteurs du territoire de disposer d’un outil d’ingénierie axé sur l’aménagement et le développement durable.

Une seconde investigation s’est déroulée à Tahiti durant la seconde quinzaine du mois de mars dernier, dans une logique de préfiguration de l’agence, et s’est conclue par une réunion du comité en charge du suivi de ce projet le 2 avril, en présence de nombreux élus de Tahiti et des archipels, ainsi que des partenaires techniques et financiers.

Aussi, au terme de cette mission de préfiguration, les experts de la FNAU et du CGEDD constatent que les conditions de création de l’agence en début d’année 2020 sont remplies. Ces investigations donnent lieu à formuler des propositions de contenu pour les premiers travaux de l’agence envisagée comme outil de développement d’une stratégie partagée entre le Pays, les communes, et leurs établissements publics.

Les trois grands axes retenus pour cette agence sont :

l’observation des territoires à différentes échelles (Fenua, archipels, intercommunalités, communes).

l’accompagnement à la mise en œuvre du SAGE et des plans généraux d’aménagement (PGA) qui en résultent ;
l’appui dans l’élaboration des projets stratégiques (renouvellement urbain, logement, mobilité, offre économique, etc.) et la réalisation d’intégration de politiques publiques thématiques.

Il est proposé que l’outil puisse être créé sur la base d’une participation forte du Pays dans son financement, les communes, l’État et les opérateurs se partageant le reste du financement de l’agence. La gouvernance proposée serait organisée entre les représentants du Pays, des communes, de leurs établissements publics, ainsi que des partenaires de l’agence et parties prenantes (État, opérateurs, financeurs).

La poursuite des investigations pour la mise en place de l’agence à l’horizon 2020 est le suivant :

Second trimestre 2019 :
Rencontre à Paris des partenaires et acteurs de la FNAU.
Elaboration du cadre règlementaire permettant de créer « l’agence d’aménagement et de développement durable des territoires de la Polynésie française ».
Tour de table des membres pressentis pour adhérer à l’agence (Pays, communes, OPH, PAP, TNAD, Etat, AFD, CDC…etc.).

Second semestre 2019 :
Elaboration du budget partenarial prévisionnel pour l’année 2020 et formalisation des demandes d’adhésion et de financement.
Appel à candidature pour le recrutement de la direction générale.
Choix de locaux, lancement des recrutements, suivi des délibérations des futurs membres de l’agence.

L’agence pourra ainsi contribuer très rapidement, notamment pour les nouvelles municipalités élues en mars 2020, à poursuivre les approches transversales nécessaires à l’aménagement du territoire, dans la continuité des travaux du SAGE.

Adhésion de la Polynésie française à l’Union des aéroports français

Le conseil des ministres a approuvé un projet de délibération autorisant l’adhésion de la Polynésie française à l’Union des aéroports français.

L’UAF a pour but d’assurer la représentation des intérêts des gestionnaires des aéroports français notamment dans les domaines juridique, économique, financier, social, technique, auprès des pouvoirs publics, des instances constituées, de l’interprofession et des organisations représentatives de salariés. Il est également l’organisme de référence des pouvoirs publics en France et dans l’Union européenne, à l’instar de l’Union des ports de France (UPF) dans le domaine maritime.

L’UAF propose de nombreux services à ses membres tels que des conseils juridiques, économiques, financiers, techniques et sociaux, la défense des intérêts de ses membres, la mutualisation des achats de matériels et des assurances, la promotion des aéroports ou encore une veille pour anticiper les enjeux de demain.

En plus des supports conseils et études que l’UAF pourrait apporter à la Direction de l’Aviation Civile (DAC), cette association pourrait également épauler la DAC sur deux sujets : les modalités d’utilisation de la taxe aéroportuaire perçue sur tous les aéroports de la République française et le projet de solliciter les moyens financiers concernant la continuité territoriale à l’intérieur d’une même collectivité. Tous les aéroports de France et d’outre-mer sont déjà membres de l’UAF, de même que la S.A.S. Aéroport de Tahiti pour l’aéroport de Tahiti-Faa’a.

Agrément de l’opération de construction de la résidence de 32 logements sociaux « Raumaire »

Le ministre du logement a présenté en conseil des ministres un agrément de l’opération de construction de 32 logements en faveur de la société océanienne de financement de l’immobilier (Ofimmo). La société Ofimmo est un organisme privé de logement social qui a été agréé en avril 2017.

La commission consultative des organismes privés de logement social, réunie en sa séance du 11 septembre dernier, avait rendu un avis favorable au projet. Cet avis a été motivé au regard de la localisation de l’opération, de ses caractéristiques techniques, du coût de construction et de revient, de son plan de financement, de la destination des logements et des ménages cibles, du montant des loyers et des moyens matériels. Le conseil des ministres a ainsi suivi l’avis de la commission sur la participation du Pays, portée à 20% du coût total du projet estimé (928 176 417 cfp), soit un montant de 185 635 283 cfp TTC dont :

92 131 520 cfp au titre de la subvention du Pays
93 503 763 cfp au titre du remboursement de la TVA

L’opération de promotion agréée consiste en la construction, sur la commune de Punaauia, de 32 appartements de type F2 à F5, ayant des superficies de 67,28 m² à 149,61m², et répartis sur quatre niveaux à partir du R+1, le rez-de-chaussée étant réservé aux 45 places de stationnement privatives, dont 39 couvertes et 6 semi-ouvertes.

Les logements seront mis à la location simple avec des loyers mensuels modérés hors charges allant de 68 000 Fcfp pour un F2 à 198 447 Fcfp pour un F5. Le permis de construire a été attribué le 18 juillet 2018. La construction est prévue sur 18 mois et mobilisera 30 emplois équivalents temps plein.

Bilan de participation de la Polynésie au salon de la croisière Seatrade

Pour la 11e année consécutive, la destination « Tahiti et ses îles » a été représentée par une délégation au Seatrade Cruise Global, cet événement international rassemblant les principaux dirigeants de l’industrie de la croisière, les fournisseurs du secteur, et des représentants d’institutions. Il s’agit du plus grand salon international consacré à ce secteur d’activité de l’industrie du tourisme mondial. Celui-ci s’est déroulé du 8 au 11 avril dernier.

Regroupant plus de 700 exposants, fournisseurs divers du secteur de la croisière dans le monde, dont une centaine de ports et destinations, le Seatrade Cruise Global est une occasion unique pour l’ensemble de l’industrie de la croisière de pouvoir échanger et de déterminer les itinéraires et tendances tant techniques que commerciales pour les prochaines années.

La croisière étant un secteur stratégique pour le tourisme en Polynésie, il s’agissait donc pour la délégation de faire le point avec les grandes compagnies internationales sur les opportunités et perspectives en vue d’intensifier leurs escales dans les archipels de Polynésie française.

Lors de la séance d’ouverture des conférences, les pdg des 4 plus grands groupes de croisière (MSC, Royal Carrabian Cruise Line, Carnival Cruises, Norwegian Cruise Line) ont réaffirmé leur souhait de collaborer avec les communautés locales ainsi que les destinations pour développer un tourisme durable.

La délégation polynésienne a pu rencontrer près d’une centaines d’interlocuteurs, provenant de 23 compagnies différentes, représentant près d’une cinquantaine de marques, et a pu échanger autour de thématiques spécifiques selon les responsabilités de chaque intervenant : têtes de lignes, itinéraires, excursions, approvisionnements, règlementation, mécanismes fiscaux, desserte aérienne internationale, capacités aéroportuaires, sécurité, marketing et environnement.

La délégation polynésienne a ainsi notamment échangé avec les groupes Holland America Line et Princess Cruises, Oceania, Celebrity, Royal Caribbean ou Norwegian Cruise Line, ainsi qu’avec des groupes de luxe ou d’expédition, tels que Ponant, Silversea, Regent, Saga, Crystal, ou Viking. Tahiti Tourisme a, par ailleurs, profité de cette occasion pour organiser lors d’une conférence une séquence de présentation de la destination.

En 10 ans, le nombre de têtes de lignes opérées sur Papeete a progressivement doublé. La moyenne de passagers par escale est maintenue en deçà des 500 passagers depuis 2010, avec des navires de petite capacité parfaitement adaptées aux différentes îles de Polynésie. Les navires de plus de 2000 passagers ne représentent que 5% des escales opérées en Polynésie française. Cette croissance permet depuis 3 ans de soutenir positivement l’évolution des flux touristiques vers la Polynésie, et ce en faveur de tous les opérateurs touristiques, tous segments confondus, tant pour la desserte aérienne internationale, l’hôtellerie en général, que les fournisseurs, et les prestataires d’activités, jusque dans les îles.  

Première édition du bilan énergétique de la Polynésie française pour l’année 2017

A l’issue de sa première année d’existence en Polynésie française, l’Observatoire Polynésien des Energies (l’OPE) a publié son premier rapport du bilan énergétique de la Polynésie française pour l’année 2017.

La réalisation de ce bilan est le fruit du partenariat pluriannuel établi entre les deux partenaires (ADEME / PAYS 2015 – 2020), qui a permis à l’OPE de voir le jour en 2018. Les travaux de cette entité, rattachée au service des énergies, ont pour objet de rassembler toutes les informations et les données relatives aux énergies, afin de les traiter, les analyser et les diffuser au plus grand nombre à travers plusieurs publications.

Ce premier bilan aborde la thématique de l’énergie sous ses différents aspects présents en Polynésie française : l’approvisionnement énergétique, la production et la consommation d’électricité, la production de chaleur et de froid, la consommation d’énergie finale, les émissions de CO2 liées à l’énergie, les aspects économiques, et enfin, la maîtrise de l’énergie et la transition énergétique.

Ces travaux sont issus d’un travail collaboratif avec les différents contributeurs et fournisseurs de données, sans qui ce premier bilan n’aurait pu voir le jour. Le deuxième volet du bilan énergétique concernera l’année 2018 et sera publié en fin d’année 2019. Il devrait être accompagné d’un document synthétique répertoriant les chiffres clés.

Globalement, les efforts déployés pour la maîtrise des énergies ont permis de stabiliser les consommations par individu, alors même que la richesse (PIB/hab) était en croissance.

En valeur absolue, la quantité d’énergie consommée a légèrement augmenté dans les dernières années. De même, le taux de dépendance énergétique aux importations reste a un niveau élevé.

Les transports terrestres et la production électrique restent les premiers consommmateurs avec 40% du total chacun, 11% sont consacrés aux transports inter-îles (maritime et aérien), et les 9% restants sont répartis entre l’eau chaude sanitaire, la pêche et la variation du stock d’hydrocarbures.

Afin de limiter l’impact environnemental, l’impression de ce bilan énergétique a été limitée à 200 exemplaires. Le bilan énergétique de la Polynésie française – Edition 2017 est également téléchargeable sur le site internet du service des énergies (www.service-public.pf/sde/).

Matinée d’information relative à la mise en œuvre du RGPD dans l’administration

L’ordonnance du 12 décembre 2018 étend, à compter du 1er juin 2019, la récente modification de loi du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés consécutive au règlement général pour la protection des données (RGPD).

Les mesures de mise en œuvre de ces textes, parmi les plus urgentes la nomination d’une déléguée à la protection des données (DPO) et l’élaboration du registre des traitements ont été présentés en mars dernier. Depuis, Tania Berthou a été nommée DPO, et a bénéficié d’une formation à la préparation à la certification des données personnelles, conformément au référentiel établi par la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés). Les travaux d’élaboration du registre des traitements débuteront ensuite.

Dans ce cadre, une matinée d’information est organisée le mardi 4 juin dans l’amphithéâtre de la direction générale de l’éducation et des enseignements (DGEE). Organisée avec le soutien du Secrétariat Général du Gouvernement, de la Direction de la Modernisation et des Réformes de l’Administration et du Service de l’Informatique, cette matinée s’adresse aux chefs de services et aux directeurs d’établissements publics à caractère administratif.

Répartie en deux temps forts, cette réunion abordera, dans une première partie, les principales notions du RGPD et de la sécurité des systèmes d’information ainsi que les dispositions de la loi du pays relative à la dématérialisation des actes des autorités administratives et aux téléservices. Dans la seconde partie, il y aura deux ateliers : l’un dédié à la mise en œuvre du RGPD dans les services et un autre dédié aux EPA sur le thème « comment appréhender le RGPD dans son établissement ? »

A l’issue de cette matinée, une circulaire de mise en œuvre ainsi qu’un guide seront diffusés. Cette matinée informative sera un espace de dialogue avec les services, leur implication étant déterminante pour la réussite de la mise en conformité au RGPD. Les actions envisagées s’inscrivent dans la démarche de modernisation de l’administration et de simplification de ses procédures.

Amui Ana’e 2019 : journée interservices du 15 juin

La démarche « Mon Administration Active » promeut la santé et le bien-être au travail des agents de l’administration, et favorise la cohésion de groupe. En 2018, a ainsi été organisée la première édition de la journée interservices, Amui Ana’e. Celle-ci ayant été une réussite, il a été décidé de réitérer l’opération le 15 juin prochain dans le cadre du parc Vairai.

Informer et sensibiliser les agents de l’administration aux bénéfices des activités physiques, traditionnelles et de détente et aux bienfaits d’une alimentation saine et équilibrée seront les objectifs de la matinée. Dans l’après-midi, des compétitions sportives seront organisées. Enfin, pour encourager une démarche écocitoyenne, un bar à eaux et un repas contributif sur le thème « local et sain » seront proposés.

Ce projet mobilise les services-membres du groupe de travail « Mon Administration Active », à savoir, les directions de la santé, des ressources humaines, de la jeunesse et des sports, de l’équipement et de la modernisation de l’administration. Pour cette année, le groupe de travail accueille l’Institut de la Jeunesse et des Sports.

Présentation du Heiva i Tahiti 2019

Le ministère de la culture et l’établissement Te Fare Tauhiti Nui – Maison de la Culture annoncent que le Heiva i Tahiti, concours de chants et de danses traditionnels, se déroulera du 4 au 20 juillet 2019, sur l’aire de spectacle de To’atā.

Depuis sa création en 1881, l’événement est un repère essentiel de notre culture. Expression la plus traditionnelle de notre langue, de nos légendes, il matérialise et incarne les liens tissés par la création, la parole et l’identité. L’édition 2019 du Heiva i Tahiti, regroupera 28 concurrents tous concours confondus.

Le public pourra ainsi découvrir cette année :

en danses traditionnelles :
-6 hura ava tau ;
-7 hura tau
en chants traditionnels :
-8 tārava Tahiti ;
-4 tārava Raromata’i ;
-3 tārava Tuha’a pae.

Cette nouvelle édition, 138 ans après la création de l’événement, regroupera ainsi sur la scène de To’atā l’élite de nos spécialistes dans tous les domaines : musiciens, choristes, chorégraphes, danseurs, et artisans, des milliers d’artistes qui contribuent ainsi à l’économie de notre Pays et à la grandeur de notre culture. Parallèlement, un village d’artisans sera ouvert comme lors des années précédentes sur l’esplanade basse de To’atā.

La billetterie sera ouverte dès le 27 mai sur place et en ligne, afin de permettre aux passionnés mais aussi aux touristes de s’organiser. Toutes les informations liées à ces événements seront en ligne sur le site www.heiva.org, et www.maisondelaculture.pf.

Salon des Marquises du 29 mai au 9 juin

Les artisans des îles Marquises sont de retour au Parc Expo de Mama’o, du mercredi 29 mai au dimanche 9 juin 2019. Le 48ème salon de l’archipel des îles Marquises, organisé par la fédération artisanale « Te tuhuka o te henua enana », présidé par Stéphane Tuohe et soutenu par le ministère en charge de l’artisanat et le service de l’artisanat traditionnel, regroupe plus d’une centaine d’artisans marquisiens.

Depuis Fatu Hiva, Tahuata, Hiva Oa, Nuku Hiva, Ua Pou et Ua Huka, ils feront venir leurs plus belles créations où se mélangent tiki et autres sculptures (armes, parures, etc.), symboles de la culture marquisienne, devenus des concepts incontournables des représentations de la culture polynésienne.

Cette année, la fédération organise un concours, sur 4 jours, basé sur la reproduction, par les artisans exposants, du tiki a Moke, du nom de son découvreur. Cette petite statuette, de forme classique, est constituée d’un crâne en forme d’obus et présente une perforation transversale au bas de la nuque.

Découvert en 1919 dans la vallée de Hokatu sur l’île de Ua Huka, l’original a malheureusement disparu. Un moulage en pierre du petit tiki est exposé dans le musée de Tetumu (Ua Huka) et une représentation en bois de rose est exposée au British museum de Londres. La remise des prix du concours est prévue le samedi 8 juin à 11h30.

Durant 12 jours, les visiteurs pourront découvrir les spécificités de chaque île comme le tapa de Fatu Hiva, les gravures sur rostres d’espadon de Tahuata, les sculptures en pierres fleuries de Ua Pou et en roche basaltique de Ua Huka, les ouvrages en graines de Nuku Hiva et la pyrogravure sur bambou de Hiva Oa. Cette diversité démontre toute l’habilité et la créativité des artisans marquisiens.

Des démonstrations de sculpture, de fabrication et de teinture sur tapa ainsi que de confection de colliers en graines sont programmées durant le salon sans oublier la préparation du fameux kumu hei, ou « bouquet d’amour », en raison des senteurs aphrodisiaques qu’il dégage et qui parfume merveilleusement la chevelure des Marquisiennes.

L’inauguration officielle du Salon aura lieu le mercredi 29 mai à 10 h au Parc Expo de Mamao à Papeete. Les journées culturelles, sous forme de tableaux vivants, des samedis 1er et 8 juin à 10 h, reprendront les activités effectuées au cours de la semaine et permettront également au public de participer à la préparation et à la dégustation des plats typiques de l’archipel.

Subventions aux associations de culture

Le Conseil des ministres a octroyé des subventions de fonctionnement à des associations oeuvrant dans le secteur de la culture, selon les modalités suivantes :

3 000 000 cfp au profit de l’association « Nonahere » pour financer l’organisation des épreuves qualificatives du Heiva International 2019 en Métropole et un déplacement culturel aux États-Unis.

4 000 000 cfp  au profit de l’association « Raiatea Nui » pour l’organisation du « Festival Taputapuātea 2019 » à Ra'iātea.

3 000 000 cfp au profit de l’association « Tahiti Hura » pour l’organisation du Festival Tahiti 'Ia Ora Na, qui se tiendra du 28 octobre au 9 novembre 2019 sur la côte Est des Etats Unis.

1 200 000 cfp au profit de l’association « Te Pua O Feani » pour sa participation au « Festival Mangareva » à Rikitea.

1 000 000 cfp  au profit de l’association « folklorique Pupu  Temaeva » pour l’organisation d’un déplacement culturel à San Francisco, aux Etats-Unis, dans le cadre du « Farereira’a 2019 »

1 000 000 cfp au profit de l’association « District Vaka de 'Ua Pou » pour financer l’activité générale de l’école culturelle « Tuhuna Vaka » au titre de l’année 2019.

Subventions à l’Union des femmes francophones d’Océanie (UFFO)

Le Conseil des ministres a octroyé deux subventions à l’Union des femmes francophones d’Océanie (UFFO) : 100 000 Fcfp pour financer l’acquisition de matériel de couture destiné à des femmes désireuses de développer une activité économique au titre de l’année 2019, et 150 000 Fcfp afin de financer le déplacement de l’un de ses membres pour la réunion de la plateforme régionale de l’UFFO, à Wallis et Futuna, en décembre dernier.

Soutien à des associations sportives

Le conseil des ministres a octroyé des subventions à des associations sportives, selon les modalités suivantes :

2 000 000 cfp en faveur du district de football de Rapa pour sa participation au Festival des îles

6 000 000 cfp en faveur de l'association Velo Club de Tahiti et des Iles pour le financement de la Ronde Tahitienne 2019