Le Salon du Bourget, qui se tient actuellement, est souvent une occasion pour découvrir les nouveautés. Parmi elles, les nouveaux moteurs hybrides et les carburants alternatifs. Des avancées technologiques qui risquent d'impacter très vite les habitants des régions et territoires d'Outre-mer.
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Au-delà des démonstrations en vol et du combat que se mènent les constructeurs d'avions pour savoir qui a vendu le plus d'appareils, le Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace, qui se tient actuellement au Bourget, est l'occasion pour les professionnels comme le public de découvrir les nouveautés. Parmi elles, les nouveaux moteurs hybrides et les carburants alternatifs. Des avancées technologiques qui risquent d'impacter très vite les habitants des régions et territoires d'Outre-mer.
Un Airbus d'Air France effectue depuis des mois allers-retour entre Paris -Toulouse avec des passagers à bord. Il consomme du kérozène mélangé à du combustible à base de canne à sucre. La fin de l'énergie fossile et les problèmes de pollution au dioxyde de carbone obligent désormais les compagnies aériennes à envisager des alternatives au pétrole. "On a montré la totale innocuité de ces carburants avec le fonctionnement des aéronefs. Cela signifie que dans n'importe quel avion et aéroport dans le monde, on peut mettre ces biocarburants jusqu'à 50% de taux d'incorporation", explique Nicolas Jeuland, expert carburants aéronautiques. Ce qui bloque néanmoins aujourd'hui reste la question de coût. "Les coûts sont encore à deux à trois fois le coût d'un carburant fossile".
Cette évolution vers les carburants alternatifs est une véritable opportunité pour les Outre-mers et un enjeu économique fort. A commencer par la relance de l'agriculture et surtout le recyclage des déchets. "On pense au sargasses par exemple, pour l'instant c'est une gène mais demain ca va produire le kérosène (...) On va produire le carburant sur place. C'est une avancée très importante ", précise Xavier Tytelman, expert aéronautique - CGI Buisness Consulting
Un Airbus d'Air France effectue depuis des mois allers-retour entre Paris -Toulouse avec des passagers à bord. Il consomme du kérozène mélangé à du combustible à base de canne à sucre. La fin de l'énergie fossile et les problèmes de pollution au dioxyde de carbone obligent désormais les compagnies aériennes à envisager des alternatives au pétrole. "On a montré la totale innocuité de ces carburants avec le fonctionnement des aéronefs. Cela signifie que dans n'importe quel avion et aéroport dans le monde, on peut mettre ces biocarburants jusqu'à 50% de taux d'incorporation", explique Nicolas Jeuland, expert carburants aéronautiques. Ce qui bloque néanmoins aujourd'hui reste la question de coût. "Les coûts sont encore à deux à trois fois le coût d'un carburant fossile".
Cette évolution vers les carburants alternatifs est une véritable opportunité pour les Outre-mers et un enjeu économique fort. A commencer par la relance de l'agriculture et surtout le recyclage des déchets. "On pense au sargasses par exemple, pour l'instant c'est une gène mais demain ca va produire le kérosène (...) On va produire le carburant sur place. C'est une avancée très importante ", précise Xavier Tytelman, expert aéronautique - CGI Buisness Consulting