Brigitte Bardot s'attaque aux mangeurs de chiens en Polynésie

Brigitte Bardot s'attaque à nouveau aux "mangeurs de chiens", parlant cette fois de la Polynésie dans une lettre adressée au Haut-Commissaire. En mars, l'actrice avait qualifié les Réunionnais de "dégénérés" avec des "réminiscences de cannibalisme". 
Après les Réunionnais, au tour des Polynésiens... En mars l'actrice avait qualifié les Réunionnais de "dégénérés" avec des "réminiscences de cannibalisme". Cette fois, c’est aux Polynésiens qu’elle s’en prend. Suite à un article du magazine Tahiti Pacifique, Brigitte Bardot a adressé un courrier adressé au Haut-Commissaire, ce lundi 4 novembre, dans lequel elle s'attaque à nouveau aux "mangeurs de chiens", au fenua.
 

Il est inadmissible et honteux que sur un territoire français, paradis touristique mondial, il se pratique encore illégalement un commerce abominable de viande canine au nez et à la barbe des autorités d’État qui vous ont précédées. Si elles n’ont pas été complices, elles ne pouvaient l’ignorer et sont impliquées par manque d’autorité, par laxisme, par négligence dans la poursuite formellement interdite de ce trafic cruel et lamentable.


Brigitte Bardot alerte le Haussaire sur la "cynophagie", soit le trafic et la consommation de viande de chiens. Une pratique interdite depuis 1959 en Polynésie et sur laquelle l'actrice accuse les autorités de Polynésie d'avoir sciemment fermé les yeux… "On a plusieurs cas où on a porté plainte mais où les tribunaux locaux ne traitaient pas l'affaire car ils considéraient que cela faisait partie de la coutume", explique Christophe Marie est le directeur pôle protection animale de la Fondation Brigitte Bardot.
 

Interview


Brigitte Bardot espère que son courrier provoquera une prise de conscience chez les Polynésiens… "On a alerté les autorités locales depuis très longtemps, sans succès. Donc là, en faisant appel au Haut-commissaire, on espère qu'il y aura véritablement une volonté des autorités françaises d'intervenir pour dire : on doit changer la donne, modifier cette pratique", précise Christophe Marie.
 

Interview


Retrouvez la lettre de Brigitte Bardot au Haut-commissaire
 

Lettre de Brigitte Bardot