"Les drapeaux seront en berne pendant trois jours", a déclaré le président de la République lors d'une allocution, mercredi soir, après l'attaque qui a visé le siège du journal satirique. En attendant, des milliers de gens ont manifesté leur soutien aux victimes de ce terrible attentat à Paris.
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Les rassemblements en hommage aux victimes de l'attaque du siège du journal satirique Charlie Hebdo mobilisent au moins 100 000 personnes dans toute la France, selon un décompte de l'AFP, mercredi 7 janvier. A Paris, la police dénombre 35 000 personnes sur la place de la République. François Hollande a annoncé une journée de deuil national pour jeudi. Les drapeaux seront en berne pendant trois jours, a-t-il ajouté. Les hommes soupçonnés d'être les auteurs de l'attentat sont toujours en fuite en fin d'après-midi.
• Le bilan, encore provisoire, est de 12 morts en début de soirée. Il s'agit de onze hommes et une femmes, a précisé François Hollande. Parmi les victimes figurent les dessinateurs Cabu, Charb, Tignous et Wolinski. L'économiste Bernard Maris, actionnaire de Charlie Hebdo et chroniqueur sur France Inter, est également mort dans l'attaque, selon nos informations, confirmées par le PDG de Radio France.
• "Trois criminels" sont à l'origine de l'attaque contre l'hebdomadaire satirique, a déclaré le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, à l'issue d'une réunion de crise à l'Elysée. Tout est mis en œuvre pour les "neutraliser le plus rapidement possible". De son côté, le procureur de la République de Paris, François Molins, a évoqué "au moins deux assaillants", lors d'une conférence de presse en fin d'après-midi. Mais il a indiqué qu'un témoin avait fait état de trois personnes mises en cause.
• François Hollande évoque "un attentat terroriste". "Ça ne fait pas de doute", a précisé le président de la République, qui est intervenu à 20 heures depuis l'Elysée. Le plan Vigipirate a été relevé au niveau "alerte attentat", le plus élevé, dans toute l'Ile-de-France. Les enquêteurs ont lancé un appel à témoins : un numéro vert (08 05 02 17 17) est activé afin de recueillir tout témoignage, annonce la police judiciaire parisienne.
• Des rassemblements de soutien sont organisés à Paris et partout en France. Dans la capitale, près de "15 000" personnes sont rassemblées en début de soirée place de la République, à l'appel de plusieurs syndicats, associations, médias et partis politiques. A Rennes (Ille-et-Vilaine), une journaliste évoque quelque 9 000 personnes rassemblées. A Bordeaux (Gironde), le quotidien régional Sud-Ouest fait état de 5 000 personnes. A Angers (Maine-et-Loire), France Bleu Maine parle d'environ 2 000 manifestants. A Lyon (Rhône), la police a compté quelque 10 000 individus réunis sur la place des Terreaux, autant qu'à Toulouse (Haute-Garonne).
Francetv Info
• Le bilan, encore provisoire, est de 12 morts en début de soirée. Il s'agit de onze hommes et une femmes, a précisé François Hollande. Parmi les victimes figurent les dessinateurs Cabu, Charb, Tignous et Wolinski. L'économiste Bernard Maris, actionnaire de Charlie Hebdo et chroniqueur sur France Inter, est également mort dans l'attaque, selon nos informations, confirmées par le PDG de Radio France.
• "Trois criminels" sont à l'origine de l'attaque contre l'hebdomadaire satirique, a déclaré le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, à l'issue d'une réunion de crise à l'Elysée. Tout est mis en œuvre pour les "neutraliser le plus rapidement possible". De son côté, le procureur de la République de Paris, François Molins, a évoqué "au moins deux assaillants", lors d'une conférence de presse en fin d'après-midi. Mais il a indiqué qu'un témoin avait fait état de trois personnes mises en cause.
• François Hollande évoque "un attentat terroriste". "Ça ne fait pas de doute", a précisé le président de la République, qui est intervenu à 20 heures depuis l'Elysée. Le plan Vigipirate a été relevé au niveau "alerte attentat", le plus élevé, dans toute l'Ile-de-France. Les enquêteurs ont lancé un appel à témoins : un numéro vert (08 05 02 17 17) est activé afin de recueillir tout témoignage, annonce la police judiciaire parisienne.
• Des rassemblements de soutien sont organisés à Paris et partout en France. Dans la capitale, près de "15 000" personnes sont rassemblées en début de soirée place de la République, à l'appel de plusieurs syndicats, associations, médias et partis politiques. A Rennes (Ille-et-Vilaine), une journaliste évoque quelque 9 000 personnes rassemblées. A Bordeaux (Gironde), le quotidien régional Sud-Ouest fait état de 5 000 personnes. A Angers (Maine-et-Loire), France Bleu Maine parle d'environ 2 000 manifestants. A Lyon (Rhône), la police a compté quelque 10 000 individus réunis sur la place des Terreaux, autant qu'à Toulouse (Haute-Garonne).
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