Interdits dans la majorité des pays européens, les combats de coqs sont autorisés en France et en Polynésie française. Pour autant, les sages du Conseil Constitutionnel devront décider si il est légal ou non d’ouvrir de nouveaux espaces destinés à ces combats. Enquête...
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Les combats de coqs en débat au Conseil Constitutionnel…Alors que la majorité des pays occidentaux condamnent fermement cette pratique, la France, la Réunion, la Guyane, les Antilles et la Polynésie français font partie des rares régions où ces combats sont autorisés. Ces derniers sont encore considérés comme l’emblème d’une tradition locale ininterrompue.
Ce mardi 21 juillet, le Conseil Constitutionnel a pourtant été saisi d’une question pour juger s’il est légal ou non d’ouvrir de nouveaux espaces destinés à ces combats. C’est ce que l’on appelle une QPC, une question prioritaire de constitutionnalité. Elle fait suite à la condamnation de deux Réunionnais, après l’ouverture d’un gallodrome à Sainte-Marie, en 2012. La décision des sages doit être rendue le 31 juillet prochain.
Écoutez les précisions de notre correspondante à Paris, Fabienne Acosta
En attendant, en Polynésie française, la question des gallodromes se pose également. En effet, si la pratique est tolérée et même acceptée puisqu'elle est considérée comme étant une tradition locale ininterrompue, une loi de 1964 interdit néanmoins la construction de nouveaux gallodromes. Pourtant, certains semblent avoir vu le jour sur le fenua, comme le montre ce reportage tourné par Polynésie 1ère. Suite à la plainte de riverains, irrités notamment par la nuisance sonore provoquée par ces combats de coqs, une équipe de journalistes s'était alors rendue au lotissement Sage, à Punaauia :
Le prétendu hangar serait donc bien, en réalité, un gallodrome. Des combats de coq y sont régulièrement organisés alors que la structure n'est pas faite pour, comme le rappelle le tavana de Punaauia, Rony Tumahai.
Pour le maire, il devient donc nécessaire de clarifier la situation quant aux espaces dédiés à ce type de pratique
La situation actuelle irrite les riverains, premières victimes des nombreuses nuisances sonores ou de l'insécurité provoqués par ces combats de coqs organisés dans les gallodromes "clandestins". Car, dans les faits, il n'y pas seulement les coqs qui s'y battent et se débattent. Il y aussi des hommes qui s'agitent à grands coups de billets de banques, qui encouragent à tue-tête leur bête, ou qui font des allées et venues dans les environs pour assister à ces combats.
Jean-Marie Villemagne, président du syndicat des propriétaires du lotissement Vaiopu II, ne porte pas de jugement moral sur la pratique mais dénonce sa mise en oeuvre anarchique et son manque de cadre juridique.
Combats de coqs : les gallodromes sont-ils menacés?
Ce mardi 21 juillet, le Conseil Constitutionnel a pourtant été saisi d’une question pour juger s’il est légal ou non d’ouvrir de nouveaux espaces destinés à ces combats. C’est ce que l’on appelle une QPC, une question prioritaire de constitutionnalité. Elle fait suite à la condamnation de deux Réunionnais, après l’ouverture d’un gallodrome à Sainte-Marie, en 2012. La décision des sages doit être rendue le 31 juillet prochain.
Écoutez les précisions de notre correspondante à Paris, Fabienne Acosta
COMBATS DE COQS.mp3
Des hangars transformés en gallodrome
En attendant, en Polynésie française, la question des gallodromes se pose également. En effet, si la pratique est tolérée et même acceptée puisqu'elle est considérée comme étant une tradition locale ininterrompue, une loi de 1964 interdit néanmoins la construction de nouveaux gallodromes. Pourtant, certains semblent avoir vu le jour sur le fenua, comme le montre ce reportage tourné par Polynésie 1ère. Suite à la plainte de riverains, irrités notamment par la nuisance sonore provoquée par ces combats de coqs, une équipe de journalistes s'était alors rendue au lotissement Sage, à Punaauia :
Le prétendu hangar serait donc bien, en réalité, un gallodrome. Des combats de coq y sont régulièrement organisés alors que la structure n'est pas faite pour, comme le rappelle le tavana de Punaauia, Rony Tumahai.
Pour le maire, il devient donc nécessaire de clarifier la situation quant aux espaces dédiés à ce type de pratique
Un problème de sécurité ?
La situation actuelle irrite les riverains, premières victimes des nombreuses nuisances sonores ou de l'insécurité provoqués par ces combats de coqs organisés dans les gallodromes "clandestins". Car, dans les faits, il n'y pas seulement les coqs qui s'y battent et se débattent. Il y aussi des hommes qui s'agitent à grands coups de billets de banques, qui encouragent à tue-tête leur bête, ou qui font des allées et venues dans les environs pour assister à ces combats.
Jean-Marie Villemagne, président du syndicat des propriétaires du lotissement Vaiopu II, ne porte pas de jugement moral sur la pratique mais dénonce sa mise en oeuvre anarchique et son manque de cadre juridique.