La compagnie Air Tahiti Nui vient de signer un contrat de sous-traitance avec Eonis/Jetway pour faire appel à des commandants de bord extérieurs à l'entreprise en cas de défaillance de pilotes. Une situation temporaire, selon la direction. Le SPNT, lui, dénonce un "mépris" à l'égard des co-pilotes.
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Comme révélé par Polynésie 1ère, mardi 18 octobre, la compagnie au tiare a fait appel à une société de sous-traitance pour pallier les défaillances en cas de pilotes. Ainsi, depuis le mois dernier, deux commandants de bord externes à l’entreprise sont basés à Papeete pour une durée de trois mois. En clair, si un pilote d’ATN manque à l’appel, la compagnie aérienne contacte un représentant d’Eonis qui fournit les ressources nécessaires à son remplacement.
La direction d'ATN avait par ailleurs déjà pris la décision de faire appel cette société pour s’occuper également, depuis le mois d’avril dernier, de la formation de ses pilotes sur simulateur. En effet, suite à des tensions au sein de la compagnie, la moitié des membres du pôle instructeur a démissionné.
Interrogé suite à ces révélations, Michel Monvoisin dément que la société de sous-traitance soit une "réserve". "Ils sont là pour nous aider en attendant la réserve. C'est une situation temporaire", se défend le pdg d'Air Tahiti Nui, qui affirme avoir été obligé de contractualiser. Il explique pourquoi.
C'est en février 2016 que Michel Monvoisin avait annoncé la mise en place d’une réserve de pilote et d’un système d’astreinte. Une décision faisant suite aux tensions syndicales qui avaient fortement perturbé le programme de vols de la compagnie au Tiare. En septembre dernier, le SPNT adresse un courrier à la direction d'ATN après avoir appris l'embauche de commandants de bord extérieurs à la compagnie. Un fait inacceptable selon Jean-Yves Saint-Marc, du SPNT, alors que la réserve n'a pas été mise en place et qu'aucune recrutement n'a été lancée.
Le syndicat n'a jamais reçu de réponse à son courrier. Le SPNT demande aujourd'hui à ce qu'ATN mette fin à cette "réserve" de pilotes sous-traitance. "Il faut désormais mettre en marche les moyens pour former et embaucher les Polynésiens qui ne demandent qu'une chose : exercer chez soi", affirme Jean-Yves Saint Marc.
Ils sont nombreux aujourd'hui à piloter au sein de compagnies étrangères. Certains jeunes expatriés volent sur des Airbus A320, A330, A380... Thierry Delamarre, lui, est pilote sur Hong Kong Airlines depuis 2006. Son rêve : revenir exercer sur le fenua. Alors, sa maman, Rachel, a bondi lorsqu'elle a entendu la nouvelle de ces embauches externes. "La compagnie a t-elle fait d'abord le nécessaire pour trouver des solutions sur le plan local avant d'aller chercher à l'extérieur ? ", s'interroge t-elle.
La direction d'ATN avait par ailleurs déjà pris la décision de faire appel cette société pour s’occuper également, depuis le mois d’avril dernier, de la formation de ses pilotes sur simulateur. En effet, suite à des tensions au sein de la compagnie, la moitié des membres du pôle instructeur a démissionné.
Interrogé suite à ces révélations, Michel Monvoisin dément que la société de sous-traitance soit une "réserve". "Ils sont là pour nous aider en attendant la réserve. C'est une situation temporaire", se défend le pdg d'Air Tahiti Nui, qui affirme avoir été obligé de contractualiser. Il explique pourquoi.
C'est en février 2016 que Michel Monvoisin avait annoncé la mise en place d’une réserve de pilote et d’un système d’astreinte. Une décision faisant suite aux tensions syndicales qui avaient fortement perturbé le programme de vols de la compagnie au Tiare. En septembre dernier, le SPNT adresse un courrier à la direction d'ATN après avoir appris l'embauche de commandants de bord extérieurs à la compagnie. Un fait inacceptable selon Jean-Yves Saint-Marc, du SPNT, alors que la réserve n'a pas été mise en place et qu'aucune recrutement n'a été lancée.
Le syndicat n'a jamais reçu de réponse à son courrier. Le SPNT demande aujourd'hui à ce qu'ATN mette fin à cette "réserve" de pilotes sous-traitance. "Il faut désormais mettre en marche les moyens pour former et embaucher les Polynésiens qui ne demandent qu'une chose : exercer chez soi", affirme Jean-Yves Saint Marc.
Ils sont nombreux aujourd'hui à piloter au sein de compagnies étrangères. Certains jeunes expatriés volent sur des Airbus A320, A330, A380... Thierry Delamarre, lui, est pilote sur Hong Kong Airlines depuis 2006. Son rêve : revenir exercer sur le fenua. Alors, sa maman, Rachel, a bondi lorsqu'elle a entendu la nouvelle de ces embauches externes. "La compagnie a t-elle fait d'abord le nécessaire pour trouver des solutions sur le plan local avant d'aller chercher à l'extérieur ? ", s'interroge t-elle.
Contrat de sous traitance, bras de fer entre ATN et SPNT