Cela faisait des mois qu'ils s'entraînaient par visio-conference. Depuis quelques jours, la fine fleur des jeunes judokas polynésiens se retrouve à l'aube dans le dojo de Fataua pour travailler collectivement mais sans jamais se toucher. Un sacré paradoxe pour des judokas.
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Une séance de cardio avec un masque... Situation compliquée en particulier pour les sportifs. Dans le dojo de Fataua, l'élite du jeune judoka en Polynésie française n'a pas d'autres choix que de le porter pour pratiquer son sport. Les membres du pôle performance ont travaillé à distance par caméras interposées durant tout le confinement. Les cours collectifs ont repris ce lundi 24 août. Un vrai progrès malgré les problèmes de respiration causés par le masque. "C'est très compliqué par rapport au souffle", admet Haukea.
Pas de contacts physiques, l'encadrement réfléchit donc à une formule qui permettrait de renouer avec l'essence même de ce sport. "On est en train de voir avec le bureau de veille sanitaire pour proposer un protocole avec un seul binome, c'est-à-dire qu'on ait un même partenaire tout le temps", explique Cyril Gaudemer, cadre technique de la fédération de judo.
Si ces espoirs du judo peuvent pratiquer leur sport, les futurs adeptes de la discipline devront encore patienter avant la réouverture des clubs. "C'est la rentrée, c'est un peu compliqué d'essayer d'inculquer aux enfants le plaisir de faire du judo sans qu'ils aient à se toucher. A l'âge de 4-6 ans, ils ne vont peut-être pas comprendre", souligne Arnaud Bertrand, directeur de plusieurs clubs de judo.
Pas de contacts physiques, l'encadrement réfléchit donc à une formule qui permettrait de renouer avec l'essence même de ce sport. "On est en train de voir avec le bureau de veille sanitaire pour proposer un protocole avec un seul binome, c'est-à-dire qu'on ait un même partenaire tout le temps", explique Cyril Gaudemer, cadre technique de la fédération de judo.
Si ces espoirs du judo peuvent pratiquer leur sport, les futurs adeptes de la discipline devront encore patienter avant la réouverture des clubs. "C'est la rentrée, c'est un peu compliqué d'essayer d'inculquer aux enfants le plaisir de faire du judo sans qu'ils aient à se toucher. A l'âge de 4-6 ans, ils ne vont peut-être pas comprendre", souligne Arnaud Bertrand, directeur de plusieurs clubs de judo.