Croix-Rouge : les boutiques solidaires de nouveau ouvertes

Via le Pays, la Croix-Rouge a obtenu cette année 13 millions de Fcfp de subvention soit une baisse de 11 millions par rapport à l'an dernier. Pourtant, les demandes d'aide affluent et, en dépit des dons en vêtements, les bénévoles n'arrivent pas à combler la demande des référents sociaux.
Depuis 10 ans, la Croix-Rouge a créé des boutiques et des épicerie solidaires. Dans les boutiques, on trouve essentiellement des vêtements mais aussi de la vaisselle et d’autres affaires provenant de dons. Elles sont ouvertes à tous mais sont fréquentées surtout par les plus nécessiteux. Ce lundi, c’est braderie : les vêtements exposés à l’extérieur sont à 100 Fcfp car les stocks sont pleins et doivent être écoulés. "Je viens souvent ici les lundis et vendredi, je cherche souvent du linge pour enfants pour mes 5 enfants", confie une mère de famille. 

Deux camions de la Croix-Rouge se déplacent également jusqu’à la presqu’île. L'un propose les produits de l'épicerie et l'autre celui de la boutique. "Les vêtements, on en vend mais rarement. Ils n'ont pas besoin de vêtements, ils ont plus besoin du linge de maison", explique Myriam, bénévole à la Croix-Rouge. Les épiceries solidaires sont dédiées aux familles les plus modestes et uniquement sur réservation via un référent social. Mais, elles dépendent en grande partie d’une subvention du gouvernement, et en début d’année elle a été divisée par deux.  "On limite de 50% par rapport à l'année dernière", précise Maeva Drach, responsable de la Croix-Rouge de Polynésie. 

Pour améliorer la capacité des épiceries solidaires, la Croix-Rouge espère beaucoup des 8000 réparations pénales. Ces amendes pour non-respect du confinement pouvant, en effet, être transformées en dons de 5000 Fcfp à la Croix-Rouge. Les destinataires de ses amendes ont jusqu’au 31 août pour se décider. À ce jour, seulement une centaine d’entre eux a fait un don.
 
Croix-Rouge : les boutiques solidaires de nouveau ouvertes
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