Le premier vaccin contre la dengue doit être autorisé ou non par l'Europe, avant sa commercialisation dans les Outre-mer d'ici la fin de l'année. Pourtant, il reste un échec commercial pour le groupe Sanofi et très controversé après des dizaines de décès d'enfants vaccinés aux Philippines.
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Dengvaxia, c’est le nom du premier vaccin contre la dengue produit par le laboratoire français SANOFI. Il est déjà commercialisé dans 20 pays comme les Philippines, le Mexique, le Brésil ou encore le Salvador. Aux Etats-Unis, il est attendu pour le 1er mai 2019.
Selon les recommandations d'un comité d'experts de l'Agence Européenne du Médicament (EMA), Dengvaxia peut être commercialisé en Europe. La commission européenne doit trancher en décembre prochain. Cela concernera la France et les outremers, notamment la Polynésie française. Le comité a recommandé l’indication de ce vaccin aux personnes âgées « de 9 à 45 ans ayant déjà été infectées par le virus et vivant dans des zones d’endémie ».
Le vaccin avait été vivement critiqué et continue de l’être après une vaste campagne de vaccination aux Philippines, où les autorités l'avaient accusé d'avoir causé le décès de plusieurs dizaines d'enfants, ce que SANOFI a toujours nié. Il enregistre depuis un échec commercial retentissant.
En avril dernier, l'OMS a recommandé de tester les personnes individuellement avant de leur administrer le vaccin, afin de s'assurer qu'elles avaient déjà été touchées par la dengue. Dengvaxia pourrait aggraver la maladie chez des patients n'ayant jamais contracté le virus par le passé.
Selon Sanofi, Dengvaxia permettrait d'éviter jusqu'à 93% de cas de dengue sévère.
Cinq autres vaccins sont en cours de développement clinique.
Selon les recommandations d'un comité d'experts de l'Agence Européenne du Médicament (EMA), Dengvaxia peut être commercialisé en Europe. La commission européenne doit trancher en décembre prochain. Cela concernera la France et les outremers, notamment la Polynésie française. Le comité a recommandé l’indication de ce vaccin aux personnes âgées « de 9 à 45 ans ayant déjà été infectées par le virus et vivant dans des zones d’endémie ».
Le vaccin avait été vivement critiqué et continue de l’être après une vaste campagne de vaccination aux Philippines, où les autorités l'avaient accusé d'avoir causé le décès de plusieurs dizaines d'enfants, ce que SANOFI a toujours nié. Il enregistre depuis un échec commercial retentissant.
En avril dernier, l'OMS a recommandé de tester les personnes individuellement avant de leur administrer le vaccin, afin de s'assurer qu'elles avaient déjà été touchées par la dengue. Dengvaxia pourrait aggraver la maladie chez des patients n'ayant jamais contracté le virus par le passé.
Selon Sanofi, Dengvaxia permettrait d'éviter jusqu'à 93% de cas de dengue sévère.
Cinq autres vaccins sont en cours de développement clinique.