Des interférences solaires ont lieu en ce moment même depuis le 12 et jusqu'au 20 septembre et peuvent entraîner des perturbations des transmissions satellites, d'une durée de 5 à 10 minutes environ.
"Les services impactés sont Internet et téléphonie mobile pour les archipels des Australes, Tuamotu-Gambier et Marquises, service télévisuel pour l’ensemble de la Polynésie française" annonce le communiqué de vini.
A partir du moment où les flux d'une tempête solaire arrivent sur l'atmosphère, cela crée des perturbations sur les satellites. D'où des coupures sur le bouquet TNS par exemple, mais aussi les connexions internet vers les îles éloignées par exemple. Cela arrive régulièrement en Polynésie. Mais qu'est ce donc exactement qu'une tempête solaire ? Et comment arrive-t-elle à perturber des satellites en orbite géostationnaire ?
Pas de panique, les tempêtes solaires ne provoquent pas de dégâts à proprement parler. Du moins, ils ne sont pas visibles. Mais la tempête solaire a déjà frappé la Terre ce vendredi 12 septembre. Elle a fait suite à l'éruption solaire assez violente qui a eu lieu dans la nuit du mercredi à jeudi. D'après Thomas Berger, directeur du SWPC, le centre américain chargé des prévisions météorologique spatiales, "ces tempêtes pourraient provoquer quelques problèmes dans les communications radio et les signaux GPS" dans les latitudes Nord. La Polynésie n'est donc pas plus touchée que le reste de la planète. Mais comme elle est isolée en plein pacifique, elle est plus dépendante de son système satellitaire pour communiquer avec le reste du monde. Selon la Nasa, la tempête ne peut pas traverser l'atmosphère.
Une éruption solaire est un événement primordial de l'activité du Soleil. La variation du nombre d'éruptions solaires permet de définir un cycle solaire d'une période moyenne de 11,2 ans.Elle se produit périodiquement à la surface de la photosphère et projette au travers de la chromosphère des jets de matière ionisée qui se perdent dans la couronne à des centaines de milliers de kilomètres d'altitude. Elle est provoquée par une accumulation d'énergie magnétique dans des zones de champs magnétiques intenses, au niveau de l'équateur solaire, probablement suite à un phénomène de reconnexion magnétique.
Les éruptions solaires suivent trois stades, chacun d'eux pouvant durer de quelques secondes à quelques heures selon l'intensité de l'éruption. Durant le stade précurseur, l'énergie commence à être libérée sous la forme de rayons X. Puis les électrons, protons et ions accélèrent jusqu'à approcher la vitesse de la lumière lors du stade impulsif. Le plasma se réchauffe rapidement, passant de quelque 10 millions à 100 millions de kelvins. Une éruption donne non seulement un flash de lumière visible et une projection relativement dirigée dans l'espace circum-stellaire de plasma, mais émet également des radiations dans le reste du spectre électromagnétique : des rayons gamma aux ondes radio, en passant bien sûr par les rayons X. Le stade final est le déclin, pendant lequel des rayons X mous sont à nouveau les seules émissions détectées. Du fait de ces émissions de plasma, certaines éruptions solaires qui atteignent la Terre peuvent perturber les transmissions radioélectriques terrestres (orage magnétique) et provoquent l'apparition des aurores polaires en entrant en interaction avec le champ magnétique terrestre et la haute atmosphère.
La première éruption solaire observée le fut par l'astronome britannique Richard Carrington, le 1er septembre 1859, lorsqu'il constata l'apparition d'une tache très lumineuse à la surface du Soleil (qui perdura 5 minutes).
En dehors de la perturbation des transmissions radioélectriques terrestres, les éruptions solaires ont certaines conséquences néfastes :Les rayons durs émis peuvent blesser les astronautes et endommager les engins spatiaux. Les radiations des UV et des rayons X peuvent réchauffer l'atmosphère extérieure, créant une résistance sur les satellites en orbite basse et réduisant leur durée de vie. Les éjections de masse coronale, provoquant des tempêtes géomagnétiques, peuvent déranger le champ magnétique terrestre dans son ensemble et endommager des satellites en orbite haute. Les fluctuations du champ magnétique terrestre peuvent induire des courants telluriques dans les longues lignes de transmission électriques, engendrant des tensions et des courants d'intensité considérable pouvant excéder les seuils de sécurité des équipements de réseau.
A partir du moment où les flux d'une tempête solaire arrivent sur l'atmosphère, cela crée des perturbations sur les satellites. D'où des coupures sur le bouquet TNS par exemple, mais aussi les connexions internet vers les îles éloignées par exemple. Cela arrive régulièrement en Polynésie. Mais qu'est ce donc exactement qu'une tempête solaire ? Et comment arrive-t-elle à perturber des satellites en orbite géostationnaire ?
Pourquoi a-t-on l'impression que la Polynésie est plus touchée par les tempêtes solaires ?
Pas de panique, les tempêtes solaires ne provoquent pas de dégâts à proprement parler. Du moins, ils ne sont pas visibles. Mais la tempête solaire a déjà frappé la Terre ce vendredi 12 septembre. Elle a fait suite à l'éruption solaire assez violente qui a eu lieu dans la nuit du mercredi à jeudi. D'après Thomas Berger, directeur du SWPC, le centre américain chargé des prévisions météorologique spatiales, "ces tempêtes pourraient provoquer quelques problèmes dans les communications radio et les signaux GPS" dans les latitudes Nord. La Polynésie n'est donc pas plus touchée que le reste de la planète. Mais comme elle est isolée en plein pacifique, elle est plus dépendante de son système satellitaire pour communiquer avec le reste du monde. Selon la Nasa, la tempête ne peut pas traverser l'atmosphère.
Qu'est ce qu'une tempête solaire ?
Une éruption solaire est un événement primordial de l'activité du Soleil. La variation du nombre d'éruptions solaires permet de définir un cycle solaire d'une période moyenne de 11,2 ans.Elle se produit périodiquement à la surface de la photosphère et projette au travers de la chromosphère des jets de matière ionisée qui se perdent dans la couronne à des centaines de milliers de kilomètres d'altitude. Elle est provoquée par une accumulation d'énergie magnétique dans des zones de champs magnétiques intenses, au niveau de l'équateur solaire, probablement suite à un phénomène de reconnexion magnétique.
Les éruptions solaires suivent trois stades, chacun d'eux pouvant durer de quelques secondes à quelques heures selon l'intensité de l'éruption. Durant le stade précurseur, l'énergie commence à être libérée sous la forme de rayons X. Puis les électrons, protons et ions accélèrent jusqu'à approcher la vitesse de la lumière lors du stade impulsif. Le plasma se réchauffe rapidement, passant de quelque 10 millions à 100 millions de kelvins. Une éruption donne non seulement un flash de lumière visible et une projection relativement dirigée dans l'espace circum-stellaire de plasma, mais émet également des radiations dans le reste du spectre électromagnétique : des rayons gamma aux ondes radio, en passant bien sûr par les rayons X. Le stade final est le déclin, pendant lequel des rayons X mous sont à nouveau les seules émissions détectées. Du fait de ces émissions de plasma, certaines éruptions solaires qui atteignent la Terre peuvent perturber les transmissions radioélectriques terrestres (orage magnétique) et provoquent l'apparition des aurores polaires en entrant en interaction avec le champ magnétique terrestre et la haute atmosphère.
La première éruption solaire observée le fut par l'astronome britannique Richard Carrington, le 1er septembre 1859, lorsqu'il constata l'apparition d'une tache très lumineuse à la surface du Soleil (qui perdura 5 minutes).
Comment les satellites sont-ils perturbés ?
En dehors de la perturbation des transmissions radioélectriques terrestres, les éruptions solaires ont certaines conséquences néfastes :Les rayons durs émis peuvent blesser les astronautes et endommager les engins spatiaux. Les radiations des UV et des rayons X peuvent réchauffer l'atmosphère extérieure, créant une résistance sur les satellites en orbite basse et réduisant leur durée de vie. Les éjections de masse coronale, provoquant des tempêtes géomagnétiques, peuvent déranger le champ magnétique terrestre dans son ensemble et endommager des satellites en orbite haute. Les fluctuations du champ magnétique terrestre peuvent induire des courants telluriques dans les longues lignes de transmission électriques, engendrant des tensions et des courants d'intensité considérable pouvant excéder les seuils de sécurité des équipements de réseau.