Le seul détenu fiché "S" de Polynésie va être transféré en métropole, dans une prison de haute sécurité. Les syndicats des surveillants, comme le détenu lui-même, le réclamaient depuis plusieurs années. Sa violence et son agressivité ne pouvaient pas être canalisées à Tatutu, même à l'isolement.
•
C'est un soulagement pour les surveillants pénitentiaires de Tatutu, régulièrement visés par les accès de violence de ce détenu, le seul fiché "S" de Polynésie. Il va être transféré dans une prison métropolitaine. Sa nouvelle affectation lui a été signifiée la semaine dernière.
Pour le moment, la date précise de son transfert et ses modalités ne sont pas encore connus, mais les syndicats comptent sur la visite de la ministre de la justice, Nicole Belloubet, cette semaine, pour concrétiser les choses : "Au vu de son comportement violent et agressif, on lui a notifié son transfert sur un établissement de haute sécurité, explique Pascal Urima du syndicat UFAP-UNSA. Il a bien accepté cette décision et du coup, on a retrouvé un peu de calme au centre de détention de Papeari."
Âgé d'une trentaine d'années, ce détenu était fiché pour sa violence et son agressivité et détenu au quartier d'isolement de Tatutu, à Papeari. Habitué des tribunaux avec une vingtaine de condamnations, il avait notamment donné un coup de pied à un magistrat, en 2018. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase des syndicats, c'est l'agression au couteau d'une surveillante le 3 juin dernier. Il avait également menacé de mort un autre surveillant, quelques jours plus tôt. L'UFAP-UNSA avait demandé son transfert vers une prison de haute sécurité en métropole.
Le détenu lui-même demandait à chacune de ses audiences, son transfert en métropole, afin d'intégrer "une prison pour djihadistes". C'est d'ailleurs lors de l'une de ses incarcérations que le détenu se serait radicalisé, au contact d'un co-détenu transféré de métropole.
En Polynésie, 3 personnes sont fichées "S". Une seule est incarcérée à Tatutu.
Pour le moment, la date précise de son transfert et ses modalités ne sont pas encore connus, mais les syndicats comptent sur la visite de la ministre de la justice, Nicole Belloubet, cette semaine, pour concrétiser les choses : "Au vu de son comportement violent et agressif, on lui a notifié son transfert sur un établissement de haute sécurité, explique Pascal Urima du syndicat UFAP-UNSA. Il a bien accepté cette décision et du coup, on a retrouvé un peu de calme au centre de détention de Papeari."
Âgé d'une trentaine d'années, ce détenu était fiché pour sa violence et son agressivité et détenu au quartier d'isolement de Tatutu, à Papeari. Habitué des tribunaux avec une vingtaine de condamnations, il avait notamment donné un coup de pied à un magistrat, en 2018. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase des syndicats, c'est l'agression au couteau d'une surveillante le 3 juin dernier. Il avait également menacé de mort un autre surveillant, quelques jours plus tôt. L'UFAP-UNSA avait demandé son transfert vers une prison de haute sécurité en métropole.
Le détenu lui-même demandait à chacune de ses audiences, son transfert en métropole, afin d'intégrer "une prison pour djihadistes". C'est d'ailleurs lors de l'une de ses incarcérations que le détenu se serait radicalisé, au contact d'un co-détenu transféré de métropole.
En Polynésie, 3 personnes sont fichées "S". Une seule est incarcérée à Tatutu.