Diabète et obésité : verra-t-on le bout du tunnel ?

Obésité : l'OCDE tire la sonnette d'alarme
Suite à la baisse de la taxation des produits sucrés, les association s'inquiètent de l'avenir de la santé des polynésiens. 
Le gouvernement a annoncé le mois dernier qu'il allait alléger la taxe sur le sucre pour "ne pas affecter la compétitivité" des entreprises. Cette décision interpelle à plus d’un titre. Elle mérite au moins que l’on  s’interroge : va-t-elle à contre courant de la lutte contre des pathologies graves comme l’obésité ou le diabète qui coutent cher au Territoire ?

C’est en tout cas l’occasion pour nous de rappeler que le diabète est au hit parade des problèmes de santé publique dans le monde. C’est le fléau numéro un. Tout comme en Polynésie où le nombre de malades a augmenté de plus de 500 % en vingt ans. 

Les pouvoirs publics ont conscience du problème mais leurs politiques sont aujourd’hui dépassées par l’ampleur des dégâts causés par la maladie, et par leur coût. Les chiffres l’attestent. Le curatif n’est pas la solution pour endiguer la maladie.

Pour le CESC (conseil économique, social et culturel) tout comme pour l’association des Diabétiques et Obèses de Polynésie française, le diabète est un vrai problème de société. C’est avant tout une question de comportement et d'hygiène de vie.
 

Les précisions de Marie Christine Depaepe


D’autres chiffres alarmants: aujourd’hui, près de 12%  des  femmes  enceintes  suivies  au Centre Hospitalier présentent  un diabète  gestationnel. Plus de la moitié va développer un vrai diabète dans les 5 à 10 années  qui suivent  leur  accouchement …..
 
diabète et obésité, verra t’on le bout du tunnel ?