Dans un communiqué, Reporter sans frontière demande à ce que les droits des journalistes polynésiens soient alignés sur ceux de leurs confrères de métropole.
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Suite au rejet, le 27 septembre dernier, du CESC concernant le projet de modification du code du travail qui vise à améliorer la protection des journalistes et à garantir la liberté et l’indépendance de la presse en Polynésie française, Reporter sans frontière (RSF) a vivement réagi via un communiqué. L'ONG qui œuvre au quotidien pour défendre la liberté de la presse, le droit d'informer et d'être informé, demande à l’Assemblée de Polynésie qui vote les lois, de ne pas suivre l’avis du CESC.
Plusieurs dispositions permettant de protéger les journalistes en cas de rupture de leur contrat de travail (indemnités de licenciement) et de garantir une indépendance de l’information (clauses de conscience et clauses de cession) ont été retoquées par le CESC de Polynésie en septembre 2016, au motif que les journalistes polynésiens n’ont pas à bénéficier de ces garanties d’indépendance en raison de «l’étroitesse du marché local et du nombre restreint d’entreprises » dans le secteur des médias sur l’archipel. C’est la deuxième fois en quatre ans que le Conseil émet un avis défavorable à un projet visant à protéger l’indépendance des journalistes de Polynésie.
"Les clauses permettant au journaliste de refuser un ordre de son employeur s’il est contraire à la déontologie ou de refuser la nouvelle orientation éditoriale d’un média racheté par un nouvel actionnaire sont des garanties qui existent dans l’hexagone et qui devraient être instaurées en Polynésie également, déclare Pauline Adès-Mével, responsable du bureau UE-Balkans de RSF. RSF demande donc à l’Assemblée de Polynésie française qui doit examiner le texte sous peu, de soutenir la liberté et l’indépendance de la presse en votant ces dispositions".
La France occupe la 45ème position sur 180 dans le classement mondial de la liberté de la presse 2016 établi par RSF.
Plusieurs dispositions permettant de protéger les journalistes en cas de rupture de leur contrat de travail (indemnités de licenciement) et de garantir une indépendance de l’information (clauses de conscience et clauses de cession) ont été retoquées par le CESC de Polynésie en septembre 2016, au motif que les journalistes polynésiens n’ont pas à bénéficier de ces garanties d’indépendance en raison de «l’étroitesse du marché local et du nombre restreint d’entreprises » dans le secteur des médias sur l’archipel. C’est la deuxième fois en quatre ans que le Conseil émet un avis défavorable à un projet visant à protéger l’indépendance des journalistes de Polynésie.
"Les clauses permettant au journaliste de refuser un ordre de son employeur s’il est contraire à la déontologie ou de refuser la nouvelle orientation éditoriale d’un média racheté par un nouvel actionnaire sont des garanties qui existent dans l’hexagone et qui devraient être instaurées en Polynésie également, déclare Pauline Adès-Mével, responsable du bureau UE-Balkans de RSF. RSF demande donc à l’Assemblée de Polynésie française qui doit examiner le texte sous peu, de soutenir la liberté et l’indépendance de la presse en votant ces dispositions".
La France occupe la 45ème position sur 180 dans le classement mondial de la liberté de la presse 2016 établi par RSF.