Les derniers chiffres de l’emploi en Polynésie montrent un nombre important d’offres d’emploi non pourvues. Alors que certains employeurs tentent depuis plus d’un an de recruter, ils sont confrontés à un manque de main d’œuvre qualifiée
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C’est jour d’avitaillement à bord de l’Aranui 5. Le bateau prend la mer demain pour sa croisière marquisienne avec une centaine de membres d’équipage. Mais depuis un an la compagnie cherche à renforcer son équipe en vain. Trois postes restent toujours vacants : un capitaine remplaçant, un hôtel manager et, plus étonnant, un chef pâtissier. Outre sa spécialité l’employé devra également s’adapter à la vie à bord.
Romina Wong responsable de l'hôtellerie sur l'Aranui, revient sur ces difficultés de recrutement au micro de Mario Leroi :
Dans cette auto école, le responsable désespère de trouver un moniteur pour le seconder. Voilà un an qu’il recherche le bon profil. Cette recherche de personnels qualifiés, bon nombre d’entreprises y est confrontées. Moins de 200 postes ont été comblés au 2e trimestre sur les plus de 500 offres d’emploi. C’est surtout la formation au métier qui fait défaut, plus que le niveau d’éducation. L'obligation de partir en métropole pose aussi problème, comme l'explique Mahe Tchang monitrice d’auto école :
C’est dans le secteur tertiaire, que les besoins sont les plus importants. Toujours au 2e trimestre moins de 4 offres sur 10 y ont trouvées preneur. Le commerce et le tourisme restent les plus demandeurs de cette main d’œuvre qualifiée.
Romina Wong responsable de l'hôtellerie sur l'Aranui, revient sur ces difficultés de recrutement au micro de Mario Leroi :
Emploi, la Polynésie peine à recruter