Une famille vit dans la précarité à la suite de problèmes fonciers

C'est la chronique de l'indivision, une histoire d'héritage où l'on ne s'entend pas. Une famille de Teva i Uta dort aujourd'hui sous un chapiteau prêté par la commune. Elle ne souhaite pas quitter ce terrain familial où ils vivent depuis 18 ans. Rencontre.


 
"J'aimerais avoir une maison, une vie comme tout le monde, faire plaisir à mes enfants... Mais là, je n'ai rien à leur offrir". Marie Taraufau vit dans une tente avec ses 5 enfants et son mari, Pascal. À cause de l'indivision, le couple n'a jamais pu construire de maison sur le terrain. Durant 18 ans, ils ont vécu dans un cabanon où le confort est spartiate.

Après le décès de la maman de Pascal, son père a demandé à ce que la famille quitte le terrain. Difficile pour elle qui a enterré un de ses enfants dans le jardin. "Ce conflit avec mon père ne s'arrange pas (...) Heureusement qu'il y a eu l'aide de la mairie, c'est peu, mais pour nous c'est beaucoup", confie Pascal.

Le service social de Teva i Uta suit cette famille depuis désormais trois ans. Une aide pour du matériel de construction a été demandée. "On a essayé d'ouvrir d'autres possibles pour cette famille avec entre autres une orientation vers l'OPH. Mais, il faut prendre le temps pour monter le dossier", explique Laurent Tariihaa, éducateur spécialisé au service des affaires sociales Teva I Uta.
 
Une famille vit dans la precarité suite à des problèmes fonciers
Une famille vit dans la precarité suite à des problèmes fonciers